Guérison et Amour

Banniere_300x250_Ecoutetoncorps_oct_2014.jpgL'état normal de l'être humain est la santé, le bonheur, la paix intérieure et l'harmonie dans tout. Pourquoi avons-nous autant de difficulté à vivre dans cet état ? Parce que l'humain a oublié son côté divin, sa grande capacité de créer sa vie telle qu'il la souhaite. Il est beaucoup trop influencé par son ego allant même jusqu'à croire qu'il est cet ego.

La plus grande raison d'être des malaises et maladies physiques est de nous indiquer que notre façon d'utiliser nos capacités émotionnelles et mentales n'est pas bénéfique pour nous.

Plus la maladie ou le malaise est sérieux, plus il fait souffrir, plus grande est notre souffrance causée par une attitude intérieure. L'attitude intérieure qui nous fait si mal nous empêche d'être nous-même. Voilà pourquoi je considère que tous les malaises et toutes les maladies sont là pour nous aider. Ce sont des cadeaux de notre Dieu intérieur qui ne veut que notre bonheur. Ils ne sont pas une punition de Dieu comme bien des personnes semblent le croire. Ce sont plutôt des signes nous poussant à réaliser que nous avons oublié notre Dieu intérieur.

Les malaises ou les maladies sont là pour attirer votre attention sur une attitude intérieure non bénéfique pour vous et que vous ne voyez pas encore. Vous recevez ce message parce qu'il est devenu important pour votre santé émotionnelle et mentale de transformer cette façon de penser ou attitude que vous entretenez depuis trop longtemps. Plus la maladie est grave et plus il est urgent de s'occuper non seulement du côté physique mais aussi des autres dimensions.

Comme le moyen par excellence pour redevenir conscient de qui nous sommes est l'amour inconditionnel, toute maladie est donc un message que notre attitude est contraire à l'amour. Dans chaque malaise ou maladie on peut découvrir une attitude mentale qui empêche la personne d'avoir, de faire et d'être ce qu'elle veut véritablement par peur de souffrir. Son ou ses désirs ainsi bloqués engendrent une réaction de colère et d'accusation. Elle s'accuse elle-même ou accuse quelqu'un d'autre. Cette attitude est contraire à l'amour véritable.

Nous sommes dans l'amour véritable lorsque nous nous permettons d'être tel que nous le voulons, ou que nous le permettons aux autres; quand nous acceptons de vivre différentes expériences en étant prêts à en assumer les conséquences ou en laissant les autres assumer leurs propres conséquences.

Voici quelques exemples :

  1. Une mère de famille a presque toujours mal dans le bas du dos, de la taille en descendant. Ce mal s'aggrave après plusieurs heures de sommeil et la réveille tôt le matin. Elle se sent donc obligée de se lever plus tôt, croyant même parfois que son corps la réveille parce qu'il est mieux pour elle de se lever. En pensant ainsi, elle se laisse berner par son ego. En réalité, ce qu'elle veut c'est se reposer davantage.

    Comment arriver à cette certitude ?
    Lorsque, dans votre vie, vous trouvez que quelqu'un ou quelque chose vous empêche d'avoir, de faire ou d'être quelque chose, c'est signe d'un désir véritable en vous. Vous avez le droit d'avoir ces désirs même si votre tête ou quelqu'un d'autre n'est pas d'accord. Par exemple, lorsque vous dites: "Mon mal de gorge m'empêche d'être à l'aise en m'exprimant", vous dites en fait que vous désirez être à l'aise en vous exprimant. Mais la plupart des gens ne veulent pas le voir ainsi.

    À chaque fois, sans exception, que quelque chose ou quelqu'un vous empêche quoi que ce soit, c'est simplement un moyen utilisé par votre Dieu intérieur dans votre monde physique, pour attirer votre attention sur une attitude mentale, une croyance, une façon de penser qui vous empêche d'aller vers vos désirs.

    Dans notre exemple, la mère de famille reçoit donc le message qu'elle désire se reposer, mais son attitude intérieure l'en empêche. Regardons à quoi sert la partie malade. Le dos est le soutien du corps, le bas du corps reflète davantage le domaine du "avoir"; le milieu du corps le domaine du "faire" et le haut du corps, du cou en montant, le domaine du "être". On peut donc conclure que l'attitude non bénéfique de cette mère de famille a un lien avec sa façon de gérer le soutien. Elle reçoit le message qu'elle s'en met trop sur le dos dans les domaines du "avoir" et du "faire". Elle se croit le soutien de la famille. Il est fort possible qu'elle ne fasse pas assez confiance aux autres pour la soutenir. Elle se croit donc obligée de voir à tout. Elle s'en demande tellement qu'elle ne se permet pas de se reposer autant qu'elle le désire et selon ses besoins. Ce n'est donc plus elle avec son coeur qui décide dans sa vie, c'est son ego avec ses croyances. Agir ainsi est également un bon moyen de tout contrôler. Tout cela est contraire aux lois de l'amour.

    Il est aussi très normal pour une personne qui ne s'aime pas assez pour aller vers ses désirs, d'avoir des attentes envers les autres. Elle voudrait bien que les autres membres de la famille la soutiennent plus, lui donnent l'amour qu'elle ne peut se donner. Comme il est impossible que les autres nous rendent heureux, elle est donc frustrée, en colère, vit des émotions et trouve les autres ingrats, paresseux ou égoïstes. Elle est aussi en colère face à elle-même puisqu'elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle n'écoute pas son coeur. Tout cela contribue à créer et aggraver le malaise ou la maladie, même si l'attitude qui en est la cause est souvent inconsciente. Son mal de dos est justement là pour l'aider à devenir consciente de cette attitude intérieure qui lui fait mal.
  2. Prenons maintenant un homme qui, suite à une crise cardiaque, est empêché de travailler. Son message est qu'il désire travailler mais il a une attitude intérieure qui croit qu'il ne devrait pas travailler autant. Peut-être qu'il prend cela trop "à coeur", il est trop sérieux. Il a besoin de "travailler dans la joie" et non par obligation ou dans la compétition.
  3. Une personne a mal aux jambes et cela l'empêche d'aller aussi vite qu'elle veut. Son message est qu'elle désire aller vite mais une partie d'elle croit qu'en allant vite il lui arrivera quelque chose de désagréable. Elle a besoin de découvrir cette croyance qui la bloque et surtout de constater que ce à quoi elle croit n'est pas la vérité absolue pour elle. En général, ce genre de croyance est entretenu par d'autres membres de la famille.
  4. Une dame souffre de diabète. "Qu'est-ce que votre diabète vous empêche de faire, d'avoir ou d'être?" lui ai-je demandé. Elle me répond: "Il m'empêche surtout de fréquenter mes amies. Nous aimions bien nous inviter ou aller au restaurant ensemble. Nous prenions soit un café avec un bon dessert ou un verre de vin. Maintenant que je n'ai plus droit au sucre, j'évite ces sorties car je serais trop tentée. Ça me manque beaucoup." Sa réponse nous montre qu'une petite voix à l'intérieur d'elle dit qu'il n'est pas bien de trop fréquenter ses amies. Après lui avoir demandé ce qui pourrait arriver de désagréable si elle se permettait de réaliser ce désir, soit fréquenter ses amies, elle me dit qu'elle serait une mauvaise mère. Depuis que ses enfants sont plus grands, ils ont besoin d'elle et plus ils ont besoin d'elle, plus elle a envie de sortir. Au lieu de s'aimer et se donner le droit d'avoir besoin de ces sorties, elle s'est créé une maladie qui l'oblige à demeurer à la maison. Ce n'est donc pas son coeur qui décide mais sa tête, son ego.

Ces quelques exemples démontrent l'effet du manque d'amour de soi sur le corps physique. Le fait de croire à quelque chose qui nous empêche d'être bien et d'aller selon nos désirs occasionne une douleur mentale. La dimension émotionnelle souffre également du fait de ne pouvoir réaliser ses désirs. C'est au moment où les corps mental et émotionnel sont arrivés à leur limite que les malaises et maladies commencent à se manifester dans le corps physique. Voilà pourquoi il est important de s'occuper de nos malaises physiques au plus tôt.

Il n'est pas suffisant de seulement devenir conscient de la cause de la maladie pour que cette dernière se transforme. Il est impératif de retourner à l'amour de soi. Notre corps n'attire pas notre attention sur ce que nous disons ou ne disons pas, ou sur ce que nous faisons ou ne faisons pas. Il attire plutôt notre attention sur notre attitude intérieure non bénéfique.

Voici les étapes à suivre dès que l'on découvre l'attitude intérieure où la façon de penser qui nous nuit:

  1. Se donner le droit d'avoir des peurs et des croyances qui ne sont pas nécessairement bénéfiques.
  2. Accepter que cette façon de penser nous a aidé jusqu'à maintenant car nous étions convaincus qu'elle nous protégerait contre la souffrance.
  3. Devenir conscient que cette attitude intérieure n'est plus vraie pour nous; que même si ce que nous craignons se produisait, nous sommes maintenant capables d'y faire face.
  4. Oser agir en fonction de nos désirs véritables, ce qui nous encouragera à créer une nouvelle attitude mentale, donc de nouveaux résultats.
  5. Se faire soigner par la médecine de notre choix pour aider le corps physique, tout en s'occupant des dimensions émotionnelle, mentale et spirituelle.
  6. Surtout se rappeler de bien remercier le corps d'avoir accepté de collaborer avec notre Dieu intérieur afin
    d'attirer notre attention.

C'est ainsi que les humains arrêteront de se battre contre la maladie. Il est grand temps que l'espèce humaine devienne consciente que le combat ne peut pas apporter la paix intérieure. Avez-vous déjà observé deux personnes ou deux pays arriver à la paix en se battant ? C'est tout à fait contraire aux lois de l'intelligence.

On ne peut arriver à la paix que par la voie de l'amour, de la compréhension et de la tolérance. La médecine a jusqu'ici essayé de se battre contre la maladie, les virus, le cancer, etc. On doit se rendre à l'évidence que cette méthode ne fonctionne pas. Malgré les milliards de dollars dépensés à chaque année et malgré les grandes découvertes scientifiques, plusieurs maladies telles que le cancer, le sida, les maladies de coeur, l'asthme, les allergies, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, etc. continuent à augmenter.

Lorsque la science utilisera ses grandes connaissances pour aider les gens à se découvrir, à devenir de meilleures personnes, à continuer leur évolution spirituelle, je suis convaincue que des progrès énormes au niveau des possibilités de guérison en médecine seront observés.

Au lieu de traiter la maladie comme un ennemi en voulant la combattre, nous devons tous la comprendre et surtout reconnaître son utilité pour l'âme. Nous devons tous sans exception, y compris le monde scientifique, utiliser les critères de l'intelligence dans cette nouvelle époque qui arrive. Ceux qui continueront à entretenir la guerre, la bataille et les peurs vont contre l'énergie nouvelle et les conséquences seront de plus en plus difficiles à gérer et à assumer.

L'intelligence, c'est se diriger vers un monde d'amour. De cette façon, la guérison s'observera non seulement au niveau des individus mais à tous les niveaux.

Avec amour,

Lise Bourbeau

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