30 - Écoute !

Toulouse - 27 et 28 mars 2021

Atelier « Écoute & Communication »

 

Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle semaine d’ateliers : je vais en enchaîner 3 ! Mon dernier atelier a eu lieu en novembre dernier, en ligne. Alors ce matin, croyez-moi, je suis tout excitée à l’idée d’apprendre de nouvelles choses avec ETC, mais aussi de revoir tous les autres pin’s que je n’ai pas vus physiquement depuis octobre 2020.

Quand j’arrive sur le lieu de l’atelier, je me gare tranquillement et vais tout aussi tranquillement jusqu’à la salle où a lieu l’atelier. Toujours aussi tranquillement, j’entre dans la salle et souris en voyant la formatrice au grand sourire entourée d’un groupe de pin’s que je suis heureuse de trouver là. Et dans les secondes qui suivent mon entrée dans la salle, ma tranquillité d’esprit s’envole parce que je deviens le centre de l’attention, et ça, les amis, c’est un truc qui me met moyennement à l’aise.

La formatrice m’accueille avec un immense sourire et un « Oooh Marie-Julie, tu es là !!! », et quelques-uns des pin’s présents m’acclament. Mon thermomètre interne me signale que le rouge me monte aux joues, et qu’il serait bon que je respire. Pourquoi autant de remue-ménage à mon arrivée ?

C’est bizarre, anormal. Je me cale un sourire « tout va bien » sur le visage jusqu’à ce qu’un pin’s prononce le mot qui va me donner la raison de cet accueil inhabituel : « blogue ».

Le blogue !

Je suis humaine, vous le savez. Et en tant qu’humaine qui vit encore H24 avec son ego, j’avoue que ces signes de joie me font très plaisir et me flattent. Niveau estime de moi, je suis encore en mode « process en cours » alors j’admets que les compliments me rassurent.

Bob est très content. Et moi aussi.

Être au centre de l’attention me met un peu mal à l’aise, mais dans mon cœur ça fait « Wow ! », alors je prends les compliments et je savoure l’instant. Le fait que la formatrice se réjouisse autant me touche, et elle prend même un moment pour faire la promo du blogue auprès d’une étudiante qui n’en a jamais entendu parler en lui expliquant que lors du premier atelier, je ne savais pas trop si je voulais la caser dans la catégorie « méchante » ou « gentille » formatrice. Et à dire vrai, je lui dis que je ne sais pas encore quel qualificatif je vais lui donner aujourd’hui : pour l’instant, elle est « gentille ». Pas sûre que ça dure.

L’organisateur n’est pas en reste, car il me félicite aussi chaudement avec son énergie et sa joie de vivre habituelles.

Pour être honnête, à cet instant, j’ai l’impression de faire partie de la famille ETC. Intégrer ce cursus de formation lie les étudiants : les partages que l’on vit ensemble sont tellement forts et personnels qu’une connexion se crée. Mais là de suite, j’ai vraiment cette sensation qu’on forme une famille de cœur. Et j’aime ce sentiment.

J’ai commencé la journée tout excitée. Je suis maintenant enthousiaste, heureuse et vivante de ces partages, de ce bonheur dans les yeux des gens quand ils me partagent ce qu’ils (re)découvrent en lisant le blogue. 

Bon, tout ça c’est génial, mais n’oublions pas pourquoi je suis là aujourd’hui ! Pour un atelier intitulé : « L’écoute et la communication ». Ça sent la prise de parole en public à plein nez cette histoire, alors je suis heureuse, excitée, vivante et tout et tout mais je suis aussi hyper anxieuse ! Je sais à quel moment la formatrice pourrait basculer en mode « méchante » : se sera quand elle me demandera de parler en public…si jamais cette idée absurde devait lui traverser l’esprit…

Parler en public… Galère…parce que vous l’aurez compris, moi, je préfère écrire que parler !

Alors je fais quoi ?

Je res-pi-re ! Je respire à fond, à fond : je préfère avoir trop d’oxygène que pas assez !

Et je garde mon sourire « tout va bien » collé au visage…

Happy face parce que même pas peur… excès d’oxygène oblige… 

Le programme de ces 2 jours est passionnant et je suis très curieuse de savoir ce qui nous empêche d’écouter. Sans avoir commencé l’atelier, je sais déjà une chose : j’ai du mal à écouter les gens. Pas qu’ils ne m’intéressent pas, bien au contraire. Mais je constate que souvent, spontanément, je coupe la parole. Je coupe la parole pour donner mon avis, mais aussi (et surtout) parce que je veux avoir raison...toujours cette fichue peur de rater, d’être faible, d’être humaine en fait ! Donc je sais que mon écoute est largement perfectible. Et je l’accepte totalement.

Et comme je sais que l’acceptation marque le début de la transformation, je suis toute contente et surtout sereine sur le fait que je suis capable de mieux écouter.

En plus, je VEUX écouter mieux, donc, je vais y arriver, c’est sûr ! 

Une fois n’est pas coutume, la formatrice débute l’atelier en nous donnant des définitions. Parmi elles, il y a celle « d’écouter réellement ». Ce truc-là consiste à accueillir l’autre sans jugement et en tenant compte de ses désirs et besoins dans la limite de nos possibilités. C’est aussi nous accueillir nous-même sans jugement en tenant compte de nos propres désirs et besoins dans la limite de nos possibilités.

Je vous le confirme, je ne sais pas écouter réellement.

Mais je suis toujours dans l’acceptation, car même si je n’ai pas identifié tout ce qui m’empêche d’écouter réellement, je me doute que « vouloir donner mon avis et avoir raison » n’est pas le seul blocage. Bob est là, toujours aux commandes ... donc des raisons, il doit y en avoir pleiiin ! 

Avant d’aller plus loin (ce paragraphe est totalement hors sujet, mais bienvenue dans ma vie), la formatrice nous raconte une anecdote pour aider les indécis à prendre des décisions. Je suis une indécise. Je vous l’ai dit, je suis balance ascendant balance, je passe ma vie à peser le pour et le contre avant de prendre une décision pour, 2 fois sur 3, me dire que j’aurais mieux fait de faire autrement.

Indécise je le suis et coup de bol, visiblement Lise Bourbeau a un truc pour m’aider ! La formatrice nous raconte une anecdote sur Lise et nous explique que, pour chaque décision difficile à prendre, Lise conseille de se demander « quels sont les avantages à faire », « quels sont les avantages à ne pas faire », « quels sont les désavantages à faire », et « quels sont les désavantages à ne pas faire ».

Si vous êtes un vrai indécis, comme moi, vous poser toutes ces questions ne vous prendra pas forcément plus de temps que de ruminer le pour et le contre pendant des jours. Testez ! 

Parenthèse sur l’indécision refermée. 

La formatrice revient au sujet initial et nous apprend que les gens, vous et moi, décident de se mettre à aligner des mots et communiquer pour 5 raisons différentes. Et c’est important d’être capable de les différencier, car selon le mode de communication que choisit la personne, elle attend un truc bien précis de celui qui l’écoute, qu’elle en soit conscience ou non.

Alors, pour éviter que les conversations ne tournent court, j’admets que c’est vraiment bien de discerner ces 5 modes de communication.

J’ai hésité un moment à vous les dévoiler, mais je me suis dit que ce serait ma contribution à l’amélioration de votre communication, alors encore une fois, je joue la carte de la générosité. Les voici donc. Pensez à dire « Merci » et prenez des notes :

1 - il y a ceux qui parlent juste pour vous raconter un truc. Ils n’attendent rien de vous si ce n’est de l’écoute.

2 - il y a ceux qui vous racontent leur vie mais qui, l’air de rien, aimeraient bien que vous les aidiez. Ils se plaignent.

3 - il y a ceux qui vont droit au but : ils ont une question, ils la posent, vous répondez, fin de l’histoire.

4 - il y a ceux qui parlent pour mettre en doute ce qu’ils entendent. Ne pas confondre avec « ils parlent pour vous remettre en doute VOUS ».  

5 - il y a ceux qui ont un problème, qui vous le disent et qui en plus, clairement, vous demandent de l’aide.

Le bilan de tout ça est que pour bien communiquer, il faut bien écouter ! E-COU-TER. La base.

C’est très bien tout ça, mais moi, j’ai toujours cette question en tête : pourquoi je ne sais pas mieux écouter ? 

Bob me fait un grand sourire. Un poil machiavélique le sourire. Il a l’air de vouloir me dire : « Mais que tu es naïve ma chérie, vraiment ! Tu ne verrais pas l’eau dans la mer ! ».

Et d’un coup, les lumières s’allument dans mon esprit.

Le coup de scalpel.

Mon pourquoi « je ne sais pas mieux écouter » trouve sa réponse avec les 5 blessures ! Le coup de scalpel frappe à nouveau et « Vlam ! » nouvelle balafre, en plein dans notre mode de communication cette fois !

Galère !

Galériens les humains, je vous l’ai dit. Plus on galère, plus on aime. Il faut croire en tout cas sinon, on ne serait pas tous assis là, totalement captivé par ce que nous dit la formatrice. 

Je suis presque sûre que vous voudriez savoir quel est l’impact de chacune des 5 blessures sur votre façon de communiquer et d’écouter, pas vrai ?

Si c’est bien vrai, je classerais votre demande dans le mode de communication que Lise Bourbeau a nommé « la question légitime » : vous avez une question claire et vous attendez une réponse tout aussi claire.

Pour tester votre capacité d’écoute, je vous propose d’aller chercher la réponse vous-même lors de l’atelier…et d’écouter réellement quand la formatrice abordera le sujet.

Glin-glin-glin.

Dites « merci », je vous permets un exercice en condition réelle. 

Comme on est dans un atelier « machine à laver », on enchaine les exercices, et au fur et mesure des échanges, je constate que ma difficulté à écouter parfois est bel et bien liée aux blessures ! Ça ne m’étonne pas que Lise Bourbeau ait vendu autant de livres sur le sujet, elles sont partout, dans tous les domaines de nos vies.

Vlam, vlam, coups de scalpel !

J’écoute en mode masquée !!

Et vous savez pourquoi je fais ça ?

Je fais ça parce que j’ai peur de ne pas être à la hauteur et de me sentir démunie.

Et vous savez comment je le sais ?

Parce que j’ai fait un décodage.

J’écoute en mode masqué bien souvent, mais pas tout le temps qu’on se le dise ! Il y a quand même des fois où je ne suis pas engloutie par ma blessure et où j’arrive à écouter réellement. Mais la tendance est quand même plus à l’écoute en mode masqué.

Alors, je suis heureuse de constater que quelques mois après l’atelier, j’ai beaucoup progressé en écoute. Toujours avec le recul des quelques mois qui suivent l’atelier, je me trouve plus posée quand j’écoute : je coupe beaucoup moins la parole et surtout je suis beaucoup plus ouverte à l’opinion de l’autre. J’en viens même à trouver intéressant et enrichissant d’écouter quelqu’un qui n’a pas la même opinion que la mienne quand il y a quelques mois, je lui aurais coupé la parole pour lui donner mon avis et le convaincre que ma façon de penser était la meilleure. Je m’autorise à accepter l’autre dans sa différence et à apprendre de lui.

Je suis heureuse de constater mes progrès. Bob, lui, l’est un peu moins.

La relecture d’un des exercices faits lors de l’atelier me fait vraiment prendre conscience de mes progrès. Lors d’un exercice en groupe, j’avais noté en remarque sur mon cahier : « j’ai tendance à fermer la communication. Par exemple, pendant l’exercice, sur le partage de doute, je ne cherche pas du tout à savoir ce que pense l’autre, on n’est pas d’accord, fin de la discussion : je me moque d’en savoir plus. En fait non, je ne m’en moque pas, j’ai peur de ne pas savoir communiquer. »

C’était il y a 6 mois… je m’auto félicite ! 6 mois et déjà, je sais mieux écouter, c’est génial !

Bravo à moi ! 

En fin de journée, je ressens le besoin d’aller partager quelque chose avec une étudiante. Vous le savez, on se retrouve avec les mêmes pin’s lors des ateliers, et une étudiante que je côtoie depuis plusieurs mois me fait vivre des émotions. Je la trouve passionnante et touchante quand elle prend la parole lors des ateliers, mais elle m’impressionne et j’ose le dire, me fait un peu peur. J’ai bien conscience qu’elle ne fait que refléter ce que je n’accepte pas chez moi : ma froideur et ma dureté. Aujourd’hui, j’ai besoin de le lui partager et surtout, je me sens capable d’aller m’ouvrir à quelqu’un qui m’impressionne autant qu’elle. Alors je prends mon courage à deux mains, et de la façon la plus maladroite qui soit, je vais lui partager ce qu’elle me fait vivre.

Et je n’ose pas le lui dire, mais je le lui dis par la pensée : « Merci ». Parce qu’en me faisant vivre des émotions, en acceptant de discuter avec moi posément, elle m’aide à avancer et à accepter cette partie de moi que j’ai longtemps classée dans la catégorie « c’est mal d’être dure et froide ».

Cette journée se finit sur ce partage avec cette étudiante, comme un signe de plus que la communication, quand elle est sincère, peut ouvrir la porte à de beaux moments de partage. 

Le lendemain, je suis toujours pleine d’entrain et heureuse de cet atelier qui, j’ai l’impression, est en train de m’ouvrir des portes en me permettant de mieux communiquer.

J’ai l’impression que la solution à un paquet de mes problèmes va se dire cette semaine.

La communication : la base de toutes relations humaines. Autant la rendre la plus saine possible.

Ma nouvelle devise : « Limitons nos emmerdements au strict minimum. » 

Par exemple, moi, j’ai toujours eu un problème avec les gens que je veux écouter, mais qui ne veulent pas me parler. Je trouve ça exaspérant !

Ça vous est déjà arrivé ça ?  Vous voyez votre mari, un ami, votre enfant, un collègue (…) pas bien, mais rien à faire, il ne veut pas vous parler. Pas moyen de leur sortir un mot de la bouche.

Chiiiiant !

(Je ne ferai pas le miroir sur le mot « chiant » ; je sais déjà que je le suis, « chiante »… Notamment quand je fais précisément ce que je reproche à l’autre : me murer dans le silence).

Et bien la formatrice nous dit que, dans ces cas-là, il serait bon de se demander « Comment je me sens avec ça ? ». Parce que visiblement, si je ne m’occupe pas de mes besoins cachés derrière mon senti, alors il se peut juste que cette personne qui m’exaspère au plus haut point en ne me parlant pas soit juste là pour me faire prendre conscience que je ne m’écoute pas moi-même.

Oups…

On passe… pas la peine de développer le sujet. Message reçu.

Écouter une personne qui ne parle pas, c’est l’accueillir sans son silence. Et utiliser le temps d’échange avorté pour regarder ce qu’il se passe en soi… 

Aujourd’hui, on rentre un peu plus dans le vif du sujet en faisant des exercices concrets et aussi en approfondissant certaines notions.

Et un exercice en particulier va me plaire, beaucoup !

La formatrice nous apprend à faire la différence entre 3 notions : situations, problèmes véritables et désirs.

En fait, aujourd’hui, on va aborder l’écoute et la communication, mais indirectement, on va parler de la relation d’aide qui dépend de ça.

Et moi, la relation d’aide, c’est précisément ce que je veux faire alors vous vous doutez que le sujet me captive.

De ce que nous explique la formatrice, je comprends que lorsqu’on écoute quelqu’un, il est important d’être capable de la ramener à ce qu’elle sent, à ce qui la touche vraiment.

Sentir, toujours ce truc.

Sentir est important, vraiment ! SENTIR !

Pas vrai Bob ? Si tu étais intelligent, tu comprendrais que c’est bon pour moi que tu me laisses sentir !!

Bref, le mec se fout pas mal de mes besoins actuels. 

Quand on fait l’exercice en lien avec ces notions de situations, problèmes véritables et désirs, je sens mon cœur se réveiller. J’adore ça, ça me parle, ça m’attire : c’est concret, c’est en lien avec l’autre. Cet exercice me fait vivre un grand enthousiasme, j’ai l’impression d’être montée sur piles électriques. Je me sens totalement à ma place quand je suis dans l’interaction avec l’autre.

Et je fais le lien, de suite, avec mon emploi actuel. Mon poste est intéressant à beaucoup d’égards, mais mon poste implique une relation très privilégiée avec mon ordinateur. Quasi exclusive en fait. Les échanges humains me manquent terriblement. J’ai l’impression de perdre de l’énergie. Et je me remémore la phase de ma vie où je faisais de la consultation et l’enthousiasme que cela me faisait vivre, l’énergie débordante qui était la mienne. Cette période de ma vie était absolument géniale même si je me rends compte aujourd’hui qu’il me manquait des clés essentielles pour accompagner les gens au mieux. La 1ère étant d’avoir pris un recul sur moi. Comment transmettre la notion de senti si on ne sait pas sentir soi-même ?

Compliqué.

À ce stade de la formation, à ce moment précis en fait, je prends conscience à quel point l’échange humain, dans le cadre de mon travail, est primordial pour moi. Je n’en peux plus de passer mes journées derrière un ordinateur à gérer des problèmes, à faire et refaire toujours les mêmes choses. Ça n’a vraiment plus de sens pour moi.

Je vais mouliner à plein régime là-dessus pendant plusieurs jours : le fait que l’échange humain me manque n’est pas une découverte en soi, mais aujourd’hui, j’en mesure l’ampleur, et surtout le mal-être qu’il déclenche chez moi.

Si j’étais chez moi, ce moment pourrait être celui où je vais réfléchir en arrachant les mauvaises herbes… mais on est à l’hôtel et je ne suis pas sûre que la direction apprécierait que j’aille lui arracher sa pelouse à coup de pince à épiler… 

Cette journée se finit par une lecture. La formatrice nous demande de prendre notre cahier d’exercices et elle nous tire au sort les uns après les autres pour lire une phrase de la page choisie.

Et devinez sur quelle phrase je tombe : « Pour être présent à l’autre, on doit d’abord être présent à soi ».

Pas de hasard.

Glin-glin-glin… « Merci » pour ce beau message auquel la formatrice, avec un grand sourire taquin, ajoutera « Compris Marie-Julie ?? ».

Oui, compris ! 

Je repars de cet atelier avec ces phrases : 

 

Pour écouter, il faut sentir et ressentir. Pour être présent à l’autre, il faut être présent à soi. 

 

Pour aller vers moi, je vais faire un petit pas d’Amour tous les jours…comme on dit chez ETC !

Cliquez ici pour lire la suite : 31 - Le bal des masques - 1ière partie

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