39 - Faire vibrer son âme

24, 25 et 26 septembre 2021

Bordeaux - Ecoute ton âme

 

Il y a des weekends que l’on attend avec impatience, et celui-là, je vous assure que je l’ai attendu comme un enfant attend le Père Noël…j’ai compté le nombre de dodos… Et le jour du dernier dodo, je faisais des bonds sur place !

Pourquoi ?

Parce que ce weekend, je fais un atelier de 2 jours et demi. Qu’il est animé par Lise en personne. Et qu’il sera son dernier.

C’est un weekend de fête !

Avec 3 copines, nous nous donnons rendez-vous à la maison pour covoiturer, et je constate qu’elles sont toutes au moins aussi excitées que moi.  Et 4 nanas excitées enfermées dans une voiture pendant 2 heures et demie, ça papote, ça refait le monde et ça dégage une énergie de dingue.

Alors quand on arrive sur le lieu de l’atelier, on est toutes gonflées à bloc, prêtes à vivre cet atelier à fond. 

Ce n’est pas un atelier en petit comité, c’est un atelier où, visiblement, le record de participants sera atteint : 143 !

143, c’est vraiment beaucoup de gens si on doit prendre la parole en public...c’est ma première pensée quand je rentre dans la salle ce premier soir. L’atelier commence à 19h et ce soir, je n’ai pas envie de me laisser envahir par mes peurs, alors je respire et j’avale un peu d’homéopathie pour m’aider à me détendre.

Lise arrive. Elle dégage quelque chose de très particulier, de très « englobant ».

Elle nous explique comment va se passer le weekend et nous raconte que dans sa vie, elle a assisté à beaucoup d’ateliers dont certains avaient une approche très différente de la sienne : musique forte, un peu en mode show à l’américaine. Et dans ces ateliers-là, certains participants finissaient dans un état second : malaises, vomissements…

Je me demande bien ce qui nous attend. J’ai prévu de quoi gérer le stress, pas de quoi gérer les vomissements. Je n’ai absolument aucune idée de ce qui va se passer ce weekend, la surprise sera totale et je me rassure en me disant que Lise est une femme d’Amour, donc les choses devraient se passer en douceur.

J’espère.

Aucune idée de ce qui va se passer, mais au moment où j’écris ce texte, je peux vous dire que ces 2 jours et demi vont aller crescendo dans le WOW ! WOW ! WOW !

Elle nous explique ensuite que cet atelier n’est pas comme les autres, qu’on va beaucoup travailler seul avec nous-même. Quand elle nous dit ça, je me détends. Instantanément. Parce que, allez savoir pourquoi, je traduis ça par « Pas de prise de parole en public » alors que ce n’est pas du tout ce qu’elle a dit, mais moi, ça me va bien de l’entendre comme ça.

Détendue je suis. Pour l’instant. 

Cette première partie d’atelier pose les bases de ce qui suivra les 2 prochains jours : l’approche est théorique, mais nécessaire, et surtout, hyper intéressante.

Lise sait donner vie aux choses, elle nous captive, elle nous fait rire, mais elle nous donne aussi beaucoup de bons conseils.

Elle est en train de nous expliquer ce qu’est l’ère du Verseau quand elle nous dit, que durant cette ère, il y aurait 1000 années de bonheur total prévues et de nous dire avec un regard pétillant de malice : « J’ai déjà commandé de revenir sur Terre à ce moment-là ! ».

Je vais moi aussi passer ma commande : à choisir, je préfère revenir à un moment de pur plaisir ! Si j’ai appris un truc dans cette Vie, c’est qu’on n’est pas obligé de souffrir alors, mince, je veux revenir pendant les 1000 années de bonheur absolu ! 

En suivant, elle nous explique que quand on se sent, on se connecte à son âme. Quand on pleure, c’est notre âme qui pleure. Quand on rit, c’est notre âme qui rit. Se sentir, c’est connaître l’état de notre âme.

On revient au senti, encore une fois.

Ce truc qui a l’air si simple, mais qui ne l’est pas toujours. Enfin, ce qui n’est pas simple, pour ma part, c’est déjà de penser à sentir, puis d’arriver à mettre un mot sur mon senti. J’y arrive de mieux en mieux, alors je suis heureuse de ce constat. Et encore plus heureuse de vous dire qu’à ce moment précis de l’atelier, mon âme se sent joyeuse et fascinée.

Pour appuyer ses propos, Lise, qui semble un peu plus sérieuse d’un coup, nous dit : « Partez de cet atelier avec au moins ça : SENTIR. Demandez-vous régulièrement « Comment je me sens ? » ».

 

Alors retenez ce mot : SENTIR

 

Puis elle nous dit : « Donnez-vous du temps. L’ère du Verseau vient de commencer. Vous avez de la chance d’être né à cette période : même s’il y a des hauts et des bas, gardez le cap, restez centré. Arrêtez certaines croyances qui vous limitent, décidez-le. Et vous verrez, ça va aller ! ».

Et quand elle le dit, non seulement, ça paraît absolument évident que ça va aller, mais perso, j’ai aussi envie de conquérir le monde, parce que quand Lise dit un truc, ça a l’air tellement simple !

Et comme pour me convaincre que j’ai raison de vouloir conquérir le monde, elle ajoute : « Ce n’est pas la vraie Vie ici. La vraie Vie, c’est le monde de l’âme ».

J’ai l’impression que cette Vie est un jeu, qu’on peut jouer à autant de jeux que l’on veut, que quoiqu’il arrive tout ira bien, car tout ça n’est pas vraiment réel. Et suite à ses paroles, la pensée qui me vient est qu’il est bon de ne pas trop prendre les choses au sérieux. Qu’il est intelligent de faire du mieux pour nous, pour notre bonheur et de jouer en fonction de ce qui nous amènera vers notre bonheur.

Jouer. Jouer et prendre grand soin de mon âme.

C’est le mot que je garde de ce moment de l’atelier. Même si Lise ne l’a pas prononcé, c’est ma façon d’interpréter ce qu’elle vient de nous dire.

 

JOUER

 

Et plus j’écoute Lise parler, plus je me dis que cette dame est une joueuse ! Vraiment, encore une fois, elle ne prononce pas ce mot, « jouer », mais c’est le ressenti que j’ai : elle joue.

Par exemple, en parlant de réincarnation, elle nous dit avec ses grands yeux pétillants : « Je sais que je vais revenir vite. Ça m’excite d’ailleurs ! Une fois dans le monde de l’âme, je ferai le bilan avec mes guides d’où je suis rendue dans l’instant et « Boups », je reviens sur Terre ! ».

« Boups » ! Je reviens jouer !

Sérieux !! Elle n’est pas géniale ?

Moi aussi, je veux faire « Et boups ! » !!! J’aime cette vision qu’elle a de la Vie, de la mort, de la réincarnation. Elle rend les choses tellement simples, légères : pas de prise de tête. 

Cette première partie d’atelier touche à sa fin, et elle se termine avec une détente dirigée dans laquelle nous partons à la rencontre de notre guide. Le mien me dit que dans cette Vie, j’ai besoin d’être courageuse et d’avoir confiance en moi.

Confiance en moi ?

Je lui demande si je vais y arriver et il me répond en haussant les épaules comme si c’était une évidence absolue : « Évidemment ! ».

Fin de l’histoire, évidemment que je vais arriver à avoir confiance en moi.

Je décide de ne pas remettre les propos de mon guide en question, il sait mieux que moi.

 

*****

 

Le lendemain matin, en arrivant dans la salle, l’organisateur m’interpelle et me dit : « Et ton livre, on le reçoit quand ? ».

Et moi de lui répondre : « Demande à Jean-Pierre !! ».

La question du livre devient très présente, et visiblement, pas que dans ma tête. Ça devient un jeu entre certaines personnes et moi. 

Sur ces paroles, je vais m’installer à ma place et j’observe Lise arriver. Je suis frappée par une chose : sa démarche. J’ai rarement vu quelqu’un avec une démarche aussi volontaire, assurée. Elle a tellement l’air en mode « C’est bon, on y va, je suis prête à jouer ! » que j’ai l’impression qu’elle penche vers l’avant. Elle sait où elle va, et elle y va d’un pas de fonceuse : droit devant !

Lise fend la bise ! 

Vraiment, même quand elle ne parle pas, ce qui entre nous, est assez rare, Lise enseigne. L’observer, c’est apprendre. Ses yeux, ses gestes…tout parle chez elle.

Mais l’écouter, évidemment, c’est aussi apprendre. Et l’écouter, quand vous faites un atelier avec elle, vous ne manquez pas d’opportunité de le faire, car Lise est très bavarde !

Et ce que je trouve génial, c’est la façon dont elle parle quand elle nous raconte « ses affaires » comme elle dit. On dirait une enfant : ses yeux pétillent encore un peu plus que d’habitude et elle rit de ses propres expériences qui l’amusent toujours beaucoup.

Cette dame joue je vous dis !

En permanence !

Et là, elle veut nous raconter une histoire de magasinage. D’un coup, elle s’anime. Enfin non, pas d’un coup, parce que je crois que Lise est animée par une énergie surnaturelle dès qu’elle ouvre les yeux le matin. Mais disons que d’un coup, elle irradie l’espièglerie ! J’adore !

La voilà en train de raconter son affaire de magasinage et je la sens émerveillée de sa propre expérience. Autant dans les mots qu’elle utilise, que dans sa gestuelle qui est toujours très ouverte, que dans ses yeux tellement expressifs, que dans son intention : Lise est ouverte de tout son être. Et vous savez quoi, c’est magnifique et inspirant à observer.

Lise incarne son enseignement !!

Et moi je l’observe, hypotonisée ! Et je vous le dis : admirative et fascinée. 

Lise commence cette journée d’enseignement par de belles paroles : « Le corps ne s’arrête jamais de travailler et le cœur de battre. Remerciez-le le plus possible et aidez-le en conscience à travers votre façon de manger, de bouger. Ayez de la reconnaissance pour votre corps ».

Je suis de plus en plus vigilante et à l’écoute de mes besoins, mais ces quelques paroles de Lise m’aident à me rendre compte que je peux être plus consciente de pourquoi je fais les choses. Alors je décide que je vais faire encore un peu plus ami-ami avec mon corps. 

Puis arrive un moment que je vous incite à vivre si vous en avez l’occasion. Occasion que vous pouvez bien sûr créer en vous inscrivant au prochain atelier !

Donc ce moment, c’est le moment des régressions.

Lise nous fait installer sur des tapis, allongés sur le sol. Professionnelle et surtout prévenante jusqu’au bout, elle insiste sur le fait que nous devons nous « mettre tête contre tête, parce que, des fois, les pieds des gens ne sentent pas trop bons ».

Voilà donc 143 corps étalés sur le sol, prêts à aller voir ce qui a bien pu se passer dans leurs vies antérieures.

J’ai pratiqué la régression une seule fois et j’ai eu peur de ne pas arriver à revenir et de rester bloquer dans le mental de mon ancien moi. Mais étonnement, avec Lise aux commandes, je suis totalement sereine et prête à faire le voyage.

La première régression nous amène à trouver la réponse à la question : « Pourquoi avons-nous choisi nos parents ? ».

Dans ma régression, je me vois dans la peau d’une dame très âgée, très mince, extrêmement voûtée et toute de noir vêtue. D’elle émane une grande tristesse, une immense solitude et un sentiment d’abandon et de rejet très fort.

Elle est seule, très seule. Les murs de sa maison sont gris et elle a juste le strict minimum pour (sur)vivre. Je l’observe sortir dans une rue totalement vide et s’assoir sur un banc sur lequel elle poussera son dernier soupir oubliée de tous, ignorée de tous. Transparente. Inexistante.

J’ai choisi mes parents pour travailler sur mon besoin d’exister aux yeux des gens. D’exister et d’être entourée. C’est du moins ce que j’en conclus.

A posteriori, cette régression m’a profondément affectée : je garde une image très nette de cette vieille dame voutée et je ressens beaucoup de tristesse pour elle.

Et à un moment, quelque chose vient me percuter : ma maman me rabâchant « Tiens-toi droite !! Tu es toute voûtée ! ».

Je me sens liée à cette dame extrêmement voûtée et terriblement seule et je prends l’ampleur de ce que peut vouloir dire « ne pas se donner le droit d’exister ».

Je décide que je vais exister un peu plus tous les jours ! 

Lors de la 2ème régression, nous partons en quête de notre mission de vie.

Dans mon ancienne incarnation, j’étais un homme d’une soixantaine d’années. Un homme ancré, très droit, sûr de lui, confiant. Il est très charismatique. Il impose le respect, a l’air curieux et gentil. Il est en costume, un monocle sur un œil. C’est un homme de savoir. Je le vois en train d’enseigner dans une grande université, dans les années 1800, entouré de beaux livres. Puis je le vois dans un grand bureau, avec des meubles massifs, des cotons clubs, toujours entourés de livres, en train d’apprendre et d’écrire. Puis je le vois s’éteindre dans un lit très confortable, avec sa femme à ses côtés. Et je sens dans cet homme beaucoup de joie, d’amour. Le sentiment d’être comblée, malgré la mort qui arrive.

Je me sens bien dans cette régression.

Cet homme m’inspire le calme et l’envie. L’envie « d’apprendre le plus possible et de transmettre au plus grand nombre, par tous les moyens possible ». Cette phrase s’est imposée à moi durant cette régression et elle résonne très fort. C’est ce que je retiens de mon plan de vie, finalement pas si éloigné du chemin que je suis en train de prendre. 

Je me sens pleine de gratitude pour ces deux voyages avec mes anciens moi : tous les deux m’ont apporté de quoi construire la suite de cette vie.

Au repas de midi, avec certains étudiants, nous nous racontons nos régressions respectives et une amie me dit : « Moi, dans une ancienne vie, j’étais un sacré beau gosse !! ». Comprenez, je me suis rincée l’œil avec mon ancien moi toute la durée de la régression.

C’est dégueulasse, moi, j’ai eu une mamie voûtée et un homme que je ne qualifierais pas de beau gosse.

Totalement injuste !

Je vais régresser encore jusqu’à trouver le beau gosse que j’ai dû être à un moment donné !

Et me rincer l’œil moi aussi ! 

La journée se poursuit, pleine de découvertes et de bons moments. Elle se terminera avec un petit groupe d’étudiants autour d’un repas, de beaux échanges et de rires !

 

*****

 

Le dimanche matin, en prenant ma douche, je pose mes intentions pour la journée. Parmi elles, recevoir un signe clair sur le fait que j’ai raison de poursuivre dans la relation d’aide et l’écriture. Vous le savez, je suis dans une phase de peurs, et donc de doutes quant aux choix professionnels que j’ai faits. Je veux un signe qui me dit « OUI », tu as fait les bons choix…même si, entre nous, au fond de moi, je le sais. J’ai juste besoin d’un coup de main pour passer cette période de peur.

J’attends donc LE signe… 

En ce début de journée, je me sens heureuse des partages que je vis ce weekend et de l’atmosphère indescriptible de cet atelier. J’ai l’impression de flotter sur un nuage de belles énergies et d’amour. En arrivant à l’hôtel, je me pose sur un canapé pour boire un café en attendant le début de l’atelier. Lise passe par là, nos regards se croisent et très spontanément, je lui lance un « Bonjour Lise ! ».

Je me trouve vraiment détendue ce matin !! On est loin de ma première rencontre avec elle en juillet dernier où je m’y suis reprise à 3 fois pour arriver à lui dire un bonjour correct…

Je progresse à une vitesse folle !

Glin-glin-glin !!

MERCI ! 

L’atelier commence par un temps de questions. Lise prend le temps de répondre à tout le monde et au bout d’un moment, elle demande à certaines personnes de changer de place. Aujourd’hui, la salle est disposée en U et certaines personnes ont visiblement choisi de s’installer autrement, ce qui ne convient pas à Lise.

Le remue-ménage des chaises commence donc et certains en profitent pour aller aux toilettes. Avec son humour habituel, Lise nous dit : « C’est le café ça, vous buvez une tasse, il y en a 2 qui sortent ! ». Oui, eh bien, moi, c’est le moment où je dois laisser sortir tout ça : je fais comme les autres, je vais aux toilettes avant qu’elle ne reprenne le cours de l’atelier.

Mais quand je reviens des toilettes, elle a déjà repris le cours de l’atelier.

M… !

M… parce que pour retourner à ma place (devant) soit je fais tout le tour de la salle et je gêne la moitié des participants, soit je passe devant Lise pendant qu’elle parle.

Je me dis que je peux passer devant elle en me baissant. J’ai quoi, 5 mètres à faire ? À peine ai-je levé mon pied pour avancer que Lise me regarde avec un sourire et me fait « stop » avec la main.

Bon, je vais attendre qu’elle ait fini de parler… c’est assez normal, en fait. Dans mon code « bien/mal », passer devant quelqu’un qui parle, c’est plutôt catégorie « mal ». Donc, je trouve sa réaction normale.

Ce qui est moins normal en revanche, c’est qu’une fois qu’elle a fini de parler, elle ne me dit pas de passer devant elle pour aller m’asseoir, elle me dit : « Viens là Julie ».

Viens là ?

Viens là où ?

Sur scène ?

Mon estomac fait un tour. Je suis partagée entre joie totale et flipette absolue.

Me voilà donc sur scène avec Lise, aussi à l’aise que si elle m’avait demandé de faire une démo de pole dance.

Je sens que mon thermomètre intérieur grimpe en flèche !

« Je veux vous présenter quelqu’un pour que vous puissiez mettre un visage sur un nom. Voici Julie ! Elle écrit « Le mot de Julie » pour notre site. C’est tellement drôle : j’ai ri quand j’ai lu son texte sur les peurs ! ».

Et là, devinez ce que je fais ?

Je lui prends le micro.

Lise Bourbeau parle de moi et moi, je ne trouve rien de mieux à faire que de lui prendre son micro pour placer : « Lisez le chapitre sur la peur et vous comprendrez pourquoi je suis toute rouge ! Je suis pas du tout à l’aise !!! ».

Quand on a peur, on fait des trucs cons des fois. Ne me jugez pas.

Toujours est-il que Lise rigole et moi, le plus spontanément du monde, je m’autorise une accolade et un bisou à Lise et je la remercie chaleureusement de ce beau geste qu’elle a eu envers moi.

Elle vient de m’aider à exister auprès des gens. À prendre ma place.

Un petit pas de plus pour moi…

Merci Lise !

Glin-glin-glin !!

Merci la vie !

Ce matin, j’ai demandé un signe clair à la Vie : je viens de le recevoir !! Écrire et la relation d’aide sont bien mon chemin !

C’est ce que je décide ! 

L’atelier se poursuit avec une détente sur le moi supérieur, mais moi, autant vous dire que j’ai du mal à calmer mes neurones tellement je suis surexcitée par le moment que je viens de vivre. Alors je perds très vite le fil de la détente et finis juste seule avec moi-même, à me donner amour et gratitude pour tout ce que je fais pour moi depuis que j’ai commencé ETC. 

Il y a un truc qui m’amuse depuis hier. Lise n’arrive pas à intégrer mon prénom. Rappel, je m’appelle Marie-Julie.

Hier, je suis allée voir Lise pour lui dire que j’étais contente de la revoir depuis ma rencontre avec elle à Marseille à juillet dernier. « Ton visage me parle » m’a-t-elle répondu.

« Je suis Marie-Julie, la fille qui écrit le blogue ».

Et tout gentiment, elle me fait un bisou et me dit « Ah oui ! Julie !! ».

Julie.

Et aujourd’hui, de nouveau, sur scène, je suis « Julie » !

Cette anecdote me fait sourire parce que seuls les membres de ma famille m’appellent Julie. Mon compagnon et ses enfants m’appellent Marie. Et mes amis, copains, collègues (…) m’appellent MJ.

Et quelques rares personnes utilisent mon prénom entier, Marie-Julie.

Alors moi qui est ce doux sentiment de faire partie d’une famille de cœur avec ETC, je suis finalement très heureuse que Lise m’appelle spontanément « Julie ». Comme ma famille.

Prétentieuse me lâche Bob…

Rabat-joie je lui réponds ! 

Une fois l’atelier terminé, j’allume mon téléphone et vois un mail de l’organisateur destiné à Monica et Jean-Pierre. Je suis en copie.

En objet du mail, il est écrit : « Pour la couverture du livre de Marie-Julie ??? ». Pas de texte, simplement une photo de Lise et moi prise la veille.

Cette blague me fait sourire, mais surtout, ce clin d’œil à mon rêve me touche profondément. 

Avant de reprendre la route, je tiens à dire au revoir à Lise, mais surtout à lui dire « Merci » pour avoir eu cette idée, un jour, de créer cette école. Et l’air de rien, j’en profite pour lui parler de la bascule du blogue en livre et elle de me répondre : « Oh tu sais, si Jean-Pierre a dit « non », c’est « non ». Et il y a une bonne raison à ça. »

Fin de l’histoire.

Et bien, figurez-vous que j’accepte ça et que ça me soulage presque de l’entendre de la bouche de Lise. Je me rends compte que je me fatigue toute seule avec cette idée de basculer le blogue en livre. Je veux arrêter de faire les choses en mode forceps : si ça doit se faire, ça se fera.

Voilà, donc merci Lise pour cette réponse franche. Je me sens allégée de quelque chose : d’une obsession.

Je lâche et fais confiance la Vie.

Lise nous a dit durant l’atelier : « Si vous demandez quelque chose et que vous ne l’obtenez pas, gardez juste en tête que c’est parce que quelque chose d’encore mieux pour vous vous attend. » 

Cet atelier se finit avec des câlins à n’en plus finir. Rien à voir avec le déchirement des « au revoir », mais au contraire avec un trop-plein d’amour à diffuser et à partager.

Alors moi qui aime les câlins, je m’en donne à cœur joie !

Dans mes bras tout le monde !!

Cliquez ici pour lire la suite : 40 - Dans ma vie

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