41 - Bob

18 et 19 octobre 2021

Atelier « Se libérer de l’emprise de l’ego » - Toulouse

 

Nouvelle semaine d’atelier qui commence avec l’ego ! Alors ce matin, je demande volontairement à Bob de venir avec moi et d’être présent à mes côtés les 2 prochains jours. C’est absurde de lui demander ça puisque le mec est collé à moi…mais j’accueille ma partie… « absurde ». 

Quand j’arrive, certains pin’s sont déjà là et pas n’importe lesquels ! Les amies ETC sont présentes et c’est hyper bon de faire des câlins à tout ce petit monde. Elles sont curieuses de savoir comment s’est passé l’atelier « Être bien » avec mon compagnon : je leur raconte les grandes lignes. On se demande des nouvelles, j’explique que ça y est, je change de vie professionnelle, je l’ai annoncé à mon patron quelques mois plus tôt et que ça me fait un bien fou. Une sensation d’air renouvelé en moi.

Une étudiante me demande : « Tu vas faire quoi après ? ».

Après ?

Après, le maître mot, c’est PLAISIR ! 

L’organisateur est toujours aussi joyeux ! Kiff total de le retrouver lui aussi. 

Je m’installe et je sens Bob impatient : le mec a l’air de se demander quand est-ce qu’il va enfin être mis sous le feu des projecteurs. Il aime la lumière le bonhomme…et il va la prendre en plein visage pendant 2 jours parce que la formatrice nous donne le programme et il va être le centre absolu de l’attention !

Dans le programme justement, il y a un mot qui revient en boucle : ORGUEIL.

Bizarre… orgueil, ego ….quel lien ?

Si je savais…

Un autre aspect du programme me chatouille : la formatrice nous annonce que nous déterminerons notre degré d’orgueil.

Mon degré d’orgueil à moi est proche du 0. Je le sais avec certitude puisque dans mes décodages, je cultive un paquet de croyances non bénéfiques justement pour ne pas être orgueilleuse !

Bon, je vous vois lever les yeux et vous dire « Ce n’est pas gagné si en phase 2 elle n’est pas plus objective sur elle que ça ». Il y a certains sujets plus touchy que d’autres. L’orgueil en est un. Et Bob a retroussé les manches alors en ce lundi matin, je reste confiante sur le fait que moi, l’orgueil, ce n’est pas mon problème.

Bob est fier de moi ! 

Mais la formatrice insiste et nous demande de réfléchir à des situations où on est orgueilleux. Je réfléchis, je réfléchis.

Alors je dirais que je peux, éventuellement, paraître orgueilleuse, quand je crois savoir ce que les gens pensent et ce qui est bon pour eux. C’est peut-être un peu orgueilleux.

Je n’en suis même pas sûre. 

Mais d’abord, c’est quoi l’orgueil ?

Orgueil : estime exagérée de sa propre valeur. On croit savoir ou être mieux que les autres. C’est l’ego puissance 100.

Je confirme : je ne suis pas orgueilleuse ! J’ai un vrai problème pour reconnaître ma valeur alors je ne risque pas de l’imposer aux autres.

Si ?

Je décide que non.

Bob acquiesce. 

Dans la foulée de l’orgueil, la formatrice aborde tout un tas de sujets qui font beurk les uns après les autres : fausse humilité, vanité, vantardise, entêtement, snobisme. Beurk. Beurk. Beurk.

Et, comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, elle nous demande de trouver des exemples qui nous concernent sur chacun de ces sujets. Et de les partager au groupe, si on veut.

Je ne veux pas.

Tout ça ne me met pas à l’aise, du tout. Je sors lentement de cette notion de bien et de mal, mais pour le coup, tous ces trucs dont elle parle sont encore dans la case « mal ». Alors, je fais l’exercice, finis par trouver des situations où je suis bien faussement humble, vaniteuse, vantarde (…), mais je vais garder tout ça pour moi. Seuls les gens qui ont eu la primeur de se coltiner ces comportements envers eux sont dans la confidence. 

La valse du bien et du mal continue et la formatrice nous demande maintenant d’évaluer notre degré d’ego et d’orgueil. Le fameux.

Pour les novices, l’ego est une partie de nous. Donc première chose à retenir : ne cherchez pas à vous en débarrasser.

Ensuite l’ego représente la totalité de nos croyances. Nous l’avons créé pendant notre enfance pour nous empêcher de souffrir. À l’époque, cette invention a été hyper astucieuse et très bénéfique. Le hic, c’est que l’ego n’a pas eu de mise à jour depuis et ses croyances ne font plus trop de bien aux adultes que nous sommes. Il est has been.

Avec l’ego, on s’impose un système de valeur. Système qui ne nous fait pas toujours accéder à notre JE SUIS.

Alors qu’avec l’orgueil, on impose notre système de valeur aux autres. Et lui non plus, n’amène personne vers son JE SUIS. 

Donc pour savoir à quel point ego et orgueil prennent de la place dans ma tête, je fais l’exercice proposé : une liste de comportements est donnée, et nous devons nous évaluer pour chacun d’entre eux, dans notre vie privée et professionnelle. Et ce n’est pas si facile d’être objectif dans cet exercice. Mais je fais au mieux et je constate 2 choses : j’explose les scores dans ma vie professionnelle : je suis envahie par l’ego et orgueilleuse à souhait !

Mais surtout, je me rends compte que sans ETC, les scores auraient été bien pires. Je compare avec mes comportements d’avant et objectivement, j’ai bien progressé. Alors je suis contente de ça, mais bien moins de découvrir que je suis une orgueilleuse. Ça, ça ne me plait pas du tout.

J’accueillerai, mais plus tard.

Pour l’instant, je digère l’info.

Beurk. 

Je rumine sur mon orgueil quand la formatrice nous propose de venir faire des jeux de rôle devant tout le monde sur l’orgueil. « Jeu de rôle », « devant tout le monde » et « orgueil » dans la même phrase, ça m’emballe très moyen. Mais la formatrice qui mélange ses cartes avec nos noms dessus vous dirait que la vie est parfaite et que ça va tomber sur les bonnes personnes.

Et devinez sur qui ça tombe ??

Sur moi !!

Vous savez à quel point je n’aime pas prendre la parole en public. Mais en plus, cette fois, je vais devoir jouer la comédie !

J’aime pas, j’aime pas, j’aime pas.

Bon je rougis, j’ai chaud, j’ai peur, mais j’y vais. Je vous résume le thème de la scène que je dois jouer avec la formatrice : moi, l’épouse qui ne sait pas gérer son budget, toujours à court d’argent ; la formatrice, mon mari orgueilleux qui sait très bien gérer son budget et n’est jamais à court d’argent.

Pas de hasard, pas de hasard de tomber sur ce thème quand on a peur de manquer comme moi !

Donc me voilà en train de demander à mon faux mari de m’aider parce que je veux aller au Pérou avec Lise, mais que je n’ai pas les 4000 euros nécessaires. Mon faux mari m’en met plein la tête sur le fait que « quand même, comment c’est possible que tu n’aies pas cette somme, moi je l’ai » ; « quand même, comment c’est possible que tu ne saches pas gérer ton budget comme moi je le fais si bien » (…). La formatrice s’en donne en cœur joie et moi, je me prends au jeu et ça commence à m’agacer sévère. Alors je dis à mon faux mari « Puisque toi tu sais tout, tu n’as qu’à me payer ce voyage et c’est réglé ! ».

Espèce d’orgueilleux !! 

Je ferai cette suggestion à mon compagnon le soir qui me répondra : « C’est une bonne idée de te faire payer ce voyage, mais vois ça avec ton faux mari ».

Il n’a pas bien compris où je voulais en venir… 

Nous voilà maintenant sur un sujet que je connais bien : le perfectionnisme.

Je cours après la perfection en permanence. Ça me fatigue. J’ai un peu ralenti la course ces derniers mois je trouve, mais quand même, la perfection plane en permanence dans mon paysage.

Quand la formatrice se lance dans les explications sur le lien entre orgueil et perfectionnisme, je me ratatine sur ma chaise en mode : « Oh my God ! ».

La conclusion de son laïus, me concernant, se résume en quelques mots : je suis une orgueilleuse en puissance.

Pas de Glin-glin-glin.

Plutôt méga beurk.

Pour vous résumer la raison de mon état, voici ce que je comprends : l’orgueilleux essaie d’être parfait pour se pavaner (rien que le mot « pavaner » me heurte). Et pour être parfait, il devient perfectionniste en espérant retirer un peu d’amour de tous ces durs efforts.

C’est un raisonnement discutable, je vous l’accorde.

Et, comme si ça ne suffisait pas, pour m’achever, elle conclut en disant qu’il y a 2 types de perfectionnistes : idéaliste et naturel.

Je suis concernée par le perfectionniste idéaliste : celui qui n’éprouve jamais de satisfaction pour ce qu’il fait parce que ce n’est jamais assez bien et qui s’en demande toujours plus. Insatisfaction garantie.

Valeur de soi à 0.

Par contre, maltraitance envers soi-même 10/10 !

Je me rassure en me disant qu’il y a quelques mois de cela, c’était bien pire. J’ai progressé sur le fait d’accepter de ne pas toujours être à la hauteur. Pour preuve, l’an dernier, l’écriture de ce blogue avait failli me rendre dingue ; cette année, c’est plus cool. Je sais que je prends du retard, mais je sais pourquoi et je m’accepte dans le fait que je fais de mon mieux. Et je le vis plutôt bien. Donc oui, je progresse, et à grands pas !

Je reste optimiste et me dis que je finirai bien par devenir le 2e type de perfectionniste : le perfectionniste naturel. Je vous laisse découvrir la bête en atelier. 

On enchaine avec l’ego et l’orgueil selon les blessures : chacun a sa façon bien à lui d’être égotique et orgueilleux. Et moi, une fois n’est pas coutume, je constate que je me balade d’une blessure à l’autre et que j’ai un panel de façons de pratiquer l’orgueil assez incroyable.

Bob s’en donne à cœur joie. Il a un peu l’impression d’être à Las Vegas et que le jackpot « de la personne la plus orgueilleuse » peut tomber à tout moment !

Je respire, je respire. JE RESPIRE ! 

Puis, comme pour renforcer les chances de gagner le jackpot, la formatrice nous explique quelles sont les conséquences à un comportement orgueilleux. Il y en a plein plein plein et je peux vous citer un extrait choisi de celles qui me concernent : mal aux articulations, mal aux épaules, un perfectionnisme mal géré, je me compare et quelques autres…

La machine à sous se déchaîne ! JACKPOT !

Je suis une orgueilleuse avec un grand O. Pourtant moi, être orgueilleuse, j’aime pas trop ça. Ça ne m’amène pas vraiment là où je veux aller.

Alors de cette journée, je décide de retenir une phrase : « Je suis humaine, donc orgueilleuse ». Comme vous tous, au passage : je le précise des fois que, certains parmi vous, aient l’idée de se dire « Moi, pas concerné ». Si, toi concerné.

Je retiens aussi que j’ai vraiment besoin d’accepter d’être orgueilleuse pour pouvoir être ce que je veux être : humble.

 

*****

 

Le lendemain, je suis en grande forme et sur la route, j’ai droit à un lever de soleil magnifique. Cette journée commence très bien !

Bob est là, un peu dégoûté de ne pas avoir eu plus la parole hier. Sa journée à lui ne va pas se passer comme il voudrait parce que la formation débute par une chose : changer le nom de notre ego.

Ouille.

Bob panique. Changer ? Pourquoi ?

Parce que visiblement, ce n’est pas idéal de nommer son ego par un prénom. Trop personnel.

Donc la formatrice nous demande de changer.

Renommer Bob, c’est pas si simple, je me suis attachée à lui.

Et puis il a gagné une petite notoriété à travers le blogue, alors bon, il boude.

Je fais fonctionner mes méninges et je pense à « Sumo » : je me dis que c’est pas mal vu la place que prend Bob dans ma vie, et comme il se bat pour moi en permanence, ça me plait.

Et puis je réfléchis et je trouve que ça ne le met pas assez en valeur.

Bob est chiant mais ce n’est pas un lutteur.

Alors je pense à moustique : il bourdonne dans mes oreilles à longueur de journée, et ça, c’est hyper chiant ! Tout à son image.

Le hic, c’est que moi, les moustiques, j’ai tendance à vouloir les écraser. Et Bob, je veux le garder en bon état.

Donc ça ne va pas.

Alors je décide que ce sera Loustic !

Bob devient Loustic.

Il garde quand même son bob, sa chemise hawaïenne, son bermuda et son bronzage trop bronzé. Ça a l’air de lui plaire parce qu’il a un grand sourire sur son visage, sourire qu’ont certains enfants quand ils s’apprêtent à faire une bêtise… 

Arrive maintenant le moment où Loustic va être mis sous le feu des projecteurs : plusieurs exercices vont lui être entièrement dédiés. Le mec jubile à m’en donner mal à la tête.

Le 1er exercice consiste, selon une méthode bien précise élaborée par Lise Bourbeau, à dialoguer avec notre ego afin de comprendre pourquoi quelque chose que l’on veut obtenir n’arrive pas. La formatrice tire au sort une élève pour faire une démonstration devant tout le monde et vous serez ravi d’apprendre que ça ne tombe pas sur moi !

Glin-glin-glin

MERCI !

Pour les démos devant tout le monde, j’ai donné pour les 6 prochains mois.

Toujours est-il que l’élève, qui elle est visiblement bien à l’aise de parler en public, se plie à l’exercice : elle parle avec son ego, se laisse guider par la formatrice, se met à pleurer… bref, elle vit son moment et le résultant est bluffant.

Du coup, j’ai hâte d’aller parler avec Loustic !

Et je vais rapidement être exaucée, car la formatrice nous place en binôme et en avant : les discussions avec notre ego sont ouvertes ! Dans le binôme, une personne joue alternativement son propre rôle et celui de son ego, et l’autre pose les questions. Questions que nous devons poser dans un certain ordre tout en permettant à l’autre personne de laisser monter ce qui émerge en termes de réponses.

Je commence par guider mon binôme. J’adore faire ça : je la vois traverser une belle palette de sentis. Je l’observe et je m’émeus de la beauté de ce moment où une personne s’autorise à entendre des réponses, à les recevoir. Ce moment où une personne s’autorise à être profondément connectée à elle. C’est magique.

Puis, c’est à mon tour de me laisser guider. J’explique à mon binôme quel est ce truc que je veux obtenir, mais qui n’arrive pas : vous commencez à me connaître, c’est le sujet de l’argent que je mets sur la table.

Pendant le dialogue avec Loustic, il m’explique tranquillement que si je gagne plus d’argent, il a vraiment très peur pour moi que je devienne snob, orgueilleuse et qu’on me rejette. Alors je lui explique gentiment que visiblement, orgueilleuse, je le suis déjà ; snob aussi et que j’ai une blessure de rejet béante, donc rejetée je le suis déjà aussi !!!

Alors pourquoi je n’ai pas plus d’argent ? Je suis déjà tout ce qu’il a peur que je sois !!

Vous voulez la réponse ?

La réponse :  acceptation/phrase sac de nœuds/galère.

Si vous suivez le blogue, vous savez de quoi je parle. Si vous ne le suivez pas, voilà une bonne occasion de le faire !

J’explique à Loustic que je vais savoir gérer alors qu’il peut se rassurer, que malgré ses peurs, je suis maintenant une adulte et je peux faire face.

Alors Loustic sourit, me fait les 2 pouces de la victoire, m’envoie une énorme dose d’énergie et d’amour et me dit « Allez d’accord, on y va !!! ».

Et moi, vous savez ce que je sens à ce moment précis ?

Je suis conquise par Loustic : je redécouvre mon ego et je le trouve totalement fun et taquin ! J’adore !

On vit un joli moment de complicité alors j’en profite pour lui expliquer qu’on va un peu changer les règles du jeu. Et Loustic est joueur, ça tombe bien ! Je lui dis donc qu’à partir de maintenant, le jeu va consister à m’amener vers mes besoins du moment présent, pas ceux de mon enfance. On va jouer à vivre au présent tous les deux ! Et, vous savez quoi, il ne dit pas « non » !

En vrai, si personne ne lui explique les règles du jeu, comment il peut savoir lui ? 

Les exercices s’enchaînent et arrive un moment où nous devons transformer des phrases pleines d’orgueil en phrases pleines d’humilité et de fierté. Et moi, je peux vous dire que j’ai vraiment du mal à passer de l’orgueil à l’humilité : c’est pas du tout gagné cette histoire.

Au moment où je rumine ma difficulté, la formatrice décide de nous tirer au sort pour restituer nos phrases.

Une étudiante est tirée au sort, puis une autre, puis une autre. Au moment où la 3e étudiante doit dire sa phrase, elle est coupée dans son élan, car quelqu’un pose une question à la formatrice. Le temps de répondre à la question, la formatrice perd le fil et ne laisse pas à la 3e étudiante l’occasion de répondre et en tire au sort une 4e.

Moi.

Et très spontanément, je lui dis : « Ah non, non, non ce n’est pas mon tour !! C’est à la N°3 ! ».

Je ne vais pas parler en public plus que nécessaire, faut pas déconner !

Bon, ma vive intervention ne sert pas à grand-chose puisqu’une fois que la 3e étudiante a donné sa phrase, la formatrice revient à moi.

On n’échappe pas à son destin !

Et devinez sur quoi je tombe ? Transformer « Pour qui te prends-tu pour oser me donner un conseil ? ».

Moi qui ai cette tendance à croire que je sais tout sur tout et que surtout seul mon avis compte (je progresse quand même énormément sur le sujet, je tiens à le préciser), je me ratatine un peu sur ma chaise et je dis : « Si j’étais humble, je pourrais peut-être dire : « Merci pour ton conseil. C’est toujours aidant d’avoir un point de vue différent. » »

Passer de l’orgueil à l’humilité…tout un programme.

Et attention, ne confondez pas humilité et fausse humilité. La fausse humilité consiste à s’abaisser pour que l’autre nous relève alors que l’humilité consiste à accepter nos talents, aptitudes (…) dans le respect et l’ouverture aux autres.

Par exemple, si vous faites un compliment à quelqu’un sur sa tenue :

  • Soit la personne est humble et elle vous dit « Merci »
  • Soit la personne est dans la fausse humilité et elle vous dit « Oh c’est une vieille robe que j’ai ressortie du placard »

Et là, la formatrice nous demande « Comment vous répondez à quelqu’un qui pratique la fausse humilité ? ».

Je ne sais pas, peut-être un truc du genre : « Mais si, elle est peut-être vieille, mais elle est très jolie ta tenue !! ».

Mais non, visiblement, ce n’est pas ça qu’il faut répondre. Les faux humbles, il faut rentrer dans le jeu, alors il est bon de leur dire :

« Quoi, tu n’aimes pas les compliments ? »

C’est un peu rentre-dedans, mais visiblement, ça va leur permettre de se rendre compte à quel point ils se dévalorisent. Parce que, nous dit la formatrice, quand on n’accepte pas un compliment, on se dit « non » à soi.

Et nous, on veut se dire « oui » à nous pas vrai ?

Alors on apprend à être humble ! Et pour ça, quoi de mieux que de vous inscrire à l’atelier ? 

La journée se termine sur un truc relativement important. La formatrice nous explique « Que faire avec son orgueil ? ». C’est comme tous ces trucs qu’on découvre avec ETC (blessures, culpabilité, stress…) : une fois qu’on sait qu’ils sont là, concrètement, on en fait quoi ?

Et donc, l’orgueil, maintenant que je sais qu’il est en moi, et pas en dose homéopathique, je suis censée en faire quoi ?

La réponse tient en 3 étapes et quelques sous-étapes. Et vous savez maintenant comment faire pour avoir le détail de ces étapes : inscrivez-vous à l’atelier sur l’ego !

La formatrice nous tire au sort les uns après les autres pour lire une des étapes et nous dit : « Faites bien attention à la phrase sur laquelle vous tombez ! Il n’y a pas de hasard ! ».

Et moi, je tombe sur « Identifier et reconnaître les comportements orgueilleux dans ma vie quotidienne. »

Pas de hasard : en clair, commence à arrêter de faire du déni et tout ira mieux. La formatrice me dit avec un clin d’œil : « Demande à ton compagnon de t’aider dans cette démarche. »

Oui, et je sais qu’il va adorer m’aider…

En tout cas, je trouve ça tout doux de finir cet atelier avec cette phrase. Je claque une bise à Loustic et je rentre chez moi heureuse d’être une orgueilleuse.

Après tout, je suis humaine !

Cliquez ici pour lire la suite : 42 - Dame liberté

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