42 - Dame liberté
20 et 21 octobre 2021
Toulouse – Atelier « Retrouver sa liberté »
Après ces 2 journées entièrement dédiées à Loustic, me voici en route pour un nouvel atelier entièrement dédié à un mot qui me plait beaucoup : le mot « liberté ».
Ce matin, je suis en grande forme et surtout, très curieuse. J’ai donné au mot « liberté » différentes définitions dans ma vie, sans n’avoir jamais réellement trouvé celle qui me plaisait et me parlait vraiment. Au-delà des différentes définitions que j’ai pu donner à ce mot, c’est surtout après le sentiment de liberté que j’ai beaucoup couru : ce besoin de se sentir libre. J’en ai fait une quête. Et ce matin, je m’interroge : je cherchais quoi au juste ?
Je commence cet atelier en étant à peu près sûre d’une chose : quelle que soit la définition que Lise Bourbeau donne au mot « liberté », la liberté doit avoir quelque chose à faire avec moi. Je suis dans une salle de formation ETC, alors je sais que la liberté, d’une façon ou d’une autre, passera par moi. N’est pas encore arrivé le jour où la formatrice ETC nous dira : « Il vous manque ci ou ça dans votre vie, ce n’est pas votre faute mes chéris, c’est la faute à l’autre ».
Non, non, chez ETC, pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas suivi, ils parlent d’un truc qui s’appelle la « responsabilité ». Et en clair, la responsabilité, ça implique que nous créons ce qui nous arrive. Tout ce qui nous arrive.
Voilà.
Donc je le sais, la liberté, c’est moi qui la crée...même si je ne sais pas encore comment je vais faire ça. J’ai conscience que si j’attends que l’autre, ou les circonstances me l’apportent, je vais attendre longtemps.
Très longtemps.
Voilà, je commence l’atelier en étant sûre de tout ça. Et à ce stade, je trouve que c’est déjà bien : les 2 années de formation m’ont rendu lucide sur certaines choses !
La magie de la responsabilité…
Une fois n’est pas coutume, la formatrice commence la journée en nous demandant donc, à chacun : « Qu’est-ce que la liberté pour vous ? ».
Moi, vous l’aurez compris, je ne sais pas vraiment comment la définir, mais j’explique à la formatrice qu’à un moment dans ma vie, je croyais que la liberté c’était vivre seule et faire ce que je voulais, quand je le voulais ; c’était de n’avoir, il me semble, aucune contrainte (vous pouvez aussi traduire ça par « se mentir à soi-même, se bercer d’illusions, se faire croire que »…). Bon, mais entre nous, j’ai expérimenté ça quelques années et dire que je me sentais libre ne serait pas complètement vrai (là au moins, je ne me mens pas).
Aujourd’hui, j’expérimente autre chose : la vie à 2, les décisions à deux, les contraintes de la vie à deux et paradoxalement, je ne me suis jamais sentie au libre dans ma vie privée. Une partie de moi trouve ça étrange : souvenez-vous des émotions que m’ont fait vivre l’achat de la maison, le PACS (…). Tout ça m’a fait peur au-delà du raisonnable parce que ma croyance était « vie à deux » = « privation totale et définitive de liberté ». C’est à n’y rien comprendre, car aujourd’hui je constate que « vie à deux » = « liberté ». Tout est très embrouillé dans ma tête.
Alors, la liberté, en vrai, c’est quoi ?
Pendant les 2 jours qui vont suivre, non seulement je vais avoir la réponse à cette question, mais je vais en avoir beaucoup d’autres : « Quels sont les domaines où je manque de liberté ? » ; « Quelle est l’influence de la famille sur notre manque de liberté ? » (…) ET, le meilleur pour la fin : « Quels sont les moyens pour retrouver sa liberté ? ».
« La réponse à cette dernière question, vous l’aurez demain », nous précise la formatrice.
Moi, j’ai vraiment hâte d’y être, à demain !
Avant d’aller plus loin, la formatrice trouve bon de nous rappeler une chose : « Vous êtes en phase 2. Et la phase 2, c’est la phase de la responsabilité. Alors demandez-vous : « Qu’est-ce qu’il y a en moi qui crée ce sentiment d’impuissance, qui brime ma liberté ? » ».
Je vous l’avais dit : RESPONSABILITE !!
Pour tous ceux, qui comme moi, trouvent qu’ils manquent de liberté, vous pouvez déjà en conclure une chose : vous ne prenez pas vos responsabilités.
Et quand on sait la galère que c’est d’intégrer cette notion « d’être responsable », et bien, on regarde la liberté en face, on lui fait des yeux de merlans frits et on lui dit : « Allé, steu plaît, n’attends pas que je sois responsable, viens à moi ! »…. Sinon, on n’est pas près de se croiser toutes les deux !!
Bon, mais la liberté, du coup, c’est quoi ?
La formatrice nous définit « être libre » par le fait de vivre l’expérience d’être soi-même, sans jugement, à tout moment. La liberté est un état d’être. C’est dire, penser et faire la même chose au même instant.
Le hic, parce que oui, il y a un hic, c’est que globalement, personne ne nous a appris à aller vers cet état d’être qui nous rend libres. Non, nous, à la place, on nous a appris les notions « de bien et de mal » et donc de culpabilité. Et la culpabilité, elle nous éloigne de la liberté. Et comme on se sent tous coupable de quelque chose, on ne se sent pas libre. Du moins pas 24H. Par exemple, vous là, oui vous qui lisez ce blogue au bureau alors que vous devriez être en train de travailler, vous culpabilisez de prendre du bon temps alors que votre patron vous paye à bosser. Vous culpabilisez. Vous vous accusez. Vous n’êtes pas libre.
Voilà, pas plus compliqué que ça.
Respirez.
Moi aussi d’ailleurs, je vais respirer un grand coup.
Après la notion de liberté arrive celle du « libre arbitre ». Important le libre arbitre puisque c’est lui qui nous permet de dire « non ». C’est notre pouvoir de choisir, selon nos besoins, même si l’autre n’est pas d’accord.
Et c’est bien d’utiliser son libre arbitre quand on veut être libre parce que c’est en faisant des choix en fonction de nos besoins que l’on s’en rapprochera, de la liberté.
Un atelier que j’ai suivi il y a quelques mois s’invite dans mes pensées : « Comment répondre à ses besoins ». Parce que si vous suivez, pour être libre, il faut faire des choix en fonction de ses besoins. Et donc, ses besoins, il faut les connaître. Je vais relire les notes que j’avais prises lors de cet atelier, ça peut m’aider. Et si je peux me permettre, suivez vous aussi cet atelier si ce n’est pas déjà fait. Et celui sur le senti aussi ... toujours utile de sentir.
En clair, maximisez vos chances d’approcher Dame liberté !!
Allez , y’a plus qu’à ! En route pour la liberté !
Pour commencer ce voyage vers « cette autorisation à être pleinement soi », la formatrice nous propose de faire un exercice afin de devenir conscient de nos manques : temps, argent, respect, calme (…).
Bref, de quoi on manque ?
Je me plie à l’exercice et le résultat ne me surprend pas, ou à peine. Le fait qu’il ne me surprenne pas ne veut pas dire qu’il ne me contrarie pas. Parce que le résultat, voyez-vous, dit que je me sens libre à 47 %. Même pas la moyenne.
Après 2 ans d’ETC…je n’ai pas la moyenne !
Bon, pas de panique. En fait, mon pourcentage est aussi bas parce que 2 critères en particulier explosent les scores : je manque de temps et je manque d’argent. Là non plus, pas de surprise. « Temps et argent » sont 2 mots que j’écris en boucle dans ce blogue.
La formatrice nous demande de réfléchir sur le pourquoi de ces manques dans nos vies. Ma tête et moi, on se met à réfléchir et voilà notre conclusion : je manque de temps parce que je m’en demande trop, que je suis une perfectionniste et donc une orgueilleuse (on y revient !!!) - JE RESPIIIIRE ; et je manque d’argent parce que j’ai peur d’en manquer donc je me persuade que je n’en ai pas assez alors que j’en ai. Vous suivez ?
Ne me jugez pas, je suis humaine avec toutes les contradictions que ça implique.
Je respire, et j’accueille.
Toujours est-il que ma tête et moi, on en tire une autre conclusion : si je règle mon problème de manque de temps et d’argent, je me sentirai nettement plus libre !
Je reste optimiste !
Et je respire. Encore.
Nouvel exercice.
Pendant que je remplis les cases selon les consignes, la formatrice nous dit : « Être en paix, ce n’est pas rester seul et sans bruit. »
Ah bon ?
C’est quoi alors « être en paix » ?
Parce que moi, quand je sors désherber seule et dans le calme, je me dis que c’est ça, « être en paix ».
« Être en paix, c’est être bien partout, en toutes circonstances. »
Ah.
J’ai un vrai problème avec la définition des choses. Je vais potasser le Dictionnaire du bien-être.
Pour en revenir à l’exercice, voici ce que nous devons faire : les manques principaux que vit l’humain sont notés dans un tableau (temps, connaissances, argent, reconnaissance…) et pour chacun d’entre eux, nous devons définir notre façon de nous comporter quand nous vivons chacun de ces manques, et notre senti. J’écris ce que tous ces manques me font vivre, et assez vite, je lorgne sur une colonne pré remplie du tableau qui fait le lien entre un manque et l’absence de contact avec quelque chose qui est en nous. Et cette colonne m’interpelle parce qu’il est noté noir sur blanc que « quand je manque d’argent, c’est que je ne suis pas en contact avec ma valeur intérieure ».
Bon là, je ne rigole plus.
Je respire un grand coup.
Je veux vraiment qu’on m’explique ce truc de valeur personnelle. Une partie de moi sait de quoi on parle, mais une autre ne comprend pas ou ne veut pas comprendre…la partie gérée par Loustic. Le problème, c’est que Loustic prend pas mal de place dans ma tête sur le sujet, donc cette histoire de valeur intérieure reste assez conceptuelle pour moi.
La formatrice nous donne quelques pistes sur notre valeur en nous disant que nous avons tous de la valeur par le simple fait d’exister.
J’entends, mais ça ne m’aide pas. Comment je fais concrètement pour me donner plus de valeur ?
Elle ajoute qu’on a tous de la valeur parce qu’on a des talents que l’on peut reconnaître : les reconnaître revient à se rendre compte qu’on est riche d’être qui on est.
Bien bien. Je décide que je vais lister mes talents et je me note quand même, dans la marge de mon cahier : « faire des recherches sur la valeur personnelle ».
Et elle termine en nous disant : « Quand vous faites quelque chose, demandez-vous : « Qu’est-ce que je vaux ? » ».
Loustic s’empare du sujet et me laisse sur le carreau : il ne veut pas que je résolve cette énigme. Je reste donc un peu perdue sur la signification de tout ça.
J’accueille timidement mon incapacité à intégrer ce que vient de nous expliquer la formatrice, mais j’accueille quand même.
Et je respire. Toujours.
Cette notion de « valeur personnelle » va me turlupiner toute la journée…et au-delà. Et à elle va s’ajouter le « pourquoi j’ai à ce point peur de manquer ? ». Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Une fois le sujet sur la valeur personnelle abordé, la formatrice nous demande si « Nous savons exprimer notre liberté dans nos choix ? ». Parce que, nous dit-elle, « quand on vit l’expérience d’être soi-même, donc d’être libre, on choisit. La liberté se niche dans la moindre petite chose de notre quotidien : on fait des choix toute la journée. On a tous plein d’opportunité de se sentir libre dans nos journées : il suffit de faire le choix qui nous amène à nous sentir libre ».
Dit comme ça, ça a l’air simple !
Sauf que quand on fait un choix, il y a quand même l’option « je fais un choix malgré ma peur / ou / par peur de… ». Derrière le choix se cache souvent une peur. Et s’il y a peur, il y a une autre notion qui arrive en suivant : celle de l’acceptation.
Je vous la fais courte, mais retenez que pour être libre, il faut parfois faire le choix d’être ce qu’on n’a pas envie d’être. La phrase sac de nœuds, souvenez-vous.
Moi, par exemple, quand je fais quelque chose pour répondre à un de mes besoins, je prends parfois le risque d’être jugée d’orgueilleuse. Ce que je n’aime pas. MAIS, dans la mesure où j’ai répondu à mon besoin, je suis heureuse parce que je me sens libre, bien que potentiellement orgueilleuse aux yeux de certaines personnes… personnes qui se jugent elles-mêmes d’être orgueilleuses et qui ne l’acceptent pas.
Pour serrer la main à Dame liberté, j’accepte de pouvoir passer pour une orgueilleuse.
Voilà.
Cette première journée d’atelier se termine sur cette touche teintée d’orgueil. Je retiens une chose de ce début d’atelier : j’ai le choix de me sentir libre, ou pas.
La liberté est une question de choix.
Et parce que je veux commencer à me sentir plus libre, avant de partir, je vais voir la formatrice pour lui demander si elle veut bien prendre un peu de temps pour m’aider à avancer sur ma peur de manquer et la notion de valeur personnelle. Je lui explique que je me sens totalement perdue et démunie sur ces sujets, que je ne sais pas plus quel bout je dois les prendre. Je me sens dépassée, et je l’admets malheureuse. Malgré les outils, je ne sais plus quoi faire. Je suis dans une sorte de « néant ». Néant qui m’éloigne de la liberté !
Alors, j’ai besoin de son aide. Aide qu’elle accepte de me donner : rdv est pris le lendemain matin, avant le début de la formation.
La nuit qui suit est éprouvante : je dors mal, je me sens tracassée. Je me réveille le lendemain angoissée sans arriver à définir clairement le pourquoi de mon angoisse. Je sais que cette peur de manquer m’oppresse, mais est-ce qu’elle a ce pouvoir de me rendre angoissée à ce point-là ?
La réponse est évidemment oui, puisque je le lui donne, ce pouvoir. Mon côté généreux…
Quand j’arrive dans la salle de formation le matin, la formatrice me fait asseoir près d’elle à son bureau et me demande « de quoi as-tu peur si tu manques d’argent ? ». Et spontanément, un mot sort de ma bouche : « mendier ». J’ai peur de mendier.
Elle me propose alors de faire un lâcher-prise avec cette peur pour me permettre de l’accueillir. Pendant l’exercice, je me sens oppressée par ma peur, j’ai l’impression que je vais finir par m’étouffer. Alors la formatrice me demande de personnaliser ma peur et de la laisser se positionner en face de moi, pas en moi.
Ma peur prend la forme d’une femme indienne maigre qui tient dans ses bras un bébé. Dans la visualisation, l’Indienne porte un sari rouge et doré très abîmé et elle essaie de me donner son bébé, car elle a peur de ne pas pouvoir le nourrir et de le voir mourir. La formatrice me demande de donner un nom à l’indienne et de la laisser se placer en moi et de la laisser prendre toute la place dont elle a besoin. Je la nomme Bella et l’observe s’installer dans mon cœur, avec son bébé : et d’un coup, je me sens apaisée.
Quand j’ouvre les yeux dans lesquels des larmes pointent, la formatrice me dit : « C’est toi Bella. Tu as été mendiante dans une autre vie. Ta peur profonde vient de là, de quelque chose que tu as vécu. Alors, dès que Bella toque à la porte, dès que tu sens ta peur arriver, rassure-la et dis-lui qu’elle est en sécurité avec toi. »
Alors je place ma peur d’être une mendiante dans mon cœur et je l’accueille. Et j’accueille cette partie de moi, Bella, qui a vécu ce qui m’effraye terriblement dans cette vie.
Après cet exercice, je me sens particulièrement remuée. La journée de formation commence par une méditation qui est la bienvenue. Je suis seule avec moi-même, avec Bella, avec son bébé, avec ma peur. Et cette intériorisation va me bousculer au point de devoir sortir de la salle. Je me sens engloutie par quelque chose qui remonte du plus profond de moi. Je m’effondre en pleurs dans le couloir, en position fœtale. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, je laisse faire, comme poussée par quelque chose qui me dépasse. Je pleure, je pleure. Une stagiaire arrive avec mouchoir et douceur. Je continue à pleurer, dans ses bras cette fois. Je suis hors du temps. Dépassée par ces larmes et par ce qui sort de moi.
J’explique à la stagiaire l’exercice fait avec la formatrice, la peur de mendier, ce bébé que Bella voulait me donner pour le sauver. Et je lui explique que Bella n’est pas le fruit de mon imagination : je l’ai rencontré, en Inde, il y a 4 ans. Et elle a bien essayé de me donner son bébé, que j’ai refusé de prendre.
Je lui dis que je ne sais plus où j’en suis : pourquoi est-ce qu’ils me sont apparus pendant le lâcher-prise ? Pourquoi aujourd’hui ?
Quand la formatrice m’a dit que j’ai été Bella dans une autre vie, ça a réveillé quelque chose en moi. Je crois que j’ai fait un sac de nœuds entre « j’ai refusé de prendre le bébé de Bella, cette mendiante, quand j’étais en Inde », et « si j’ai été Bella dans une autre vie, ça veut dire que j’ai voulu abandonner mon bébé ? » J’ai l’impression qu’on me poignarde rien qu’à cette pensée.
Ma peur d’être maman, de ne pas savoir m’occuper d’un enfant viendrait de là ?
Tout se mélange dans ma tête : la peur du manque, de mendier, de ne pas savoir m’occuper d’un enfant.
La stagiaire m’observe et finit par me demander : « Tu t’es pardonné d’avoir laissé ce bébé à son sort quand tu étais en Inde ? ».
Noooooon.
Nouveau flux de larmes. Encore plus fort cette fois.
Je suis perdue. Totalement perdue. Et profondément meurtrie.
Encore aujourd’hui, ce moment et ce que je suis censée en comprendre, restent flous, mais ce qui est sûr, c’est que cet épisode m’aura fait vivre beaucoup d’émotions.
À la pause du matin, encore remuée par ce que j’ai vécu plus tôt, je parle avec un étudiant de ma peur de manquer qu’il vit aussi. Il me dit : « C’est quoi pour toi l’opposé de mendier ? ». J’ai du mal à lui répondre alors il me propose : « Être dans l’abondance ? ».
L’abondance, ça me parle !
Alors, avec quelques étudiants, dans le couloir, ils me font une haie d’honneur et l’étudiant me dit : « Tu respires un grand coup et tu traverses la haie d’honneur. Nous, on fait le reste. » Je ne sais pas ce qu’ils s’apprêtent à faire, mais je fais comme demandé : je respire et je m’avance dans cette haie d’honneur. Et à ma plus grande surprise, je les entends tous crier « MJ tu es abondance, MJ tu es abondance !!!! ». Et olala, ça fait WOW !! C’est tellement beau !! J’ai l’impression de recevoir une pluie dorée sur moi et d’être recouverte d’amour. Je sens un énorme souffle me traverser : quelque chose se place en moi.
J’ai les larmes aux yeux : ces étudiants, ces mots, ce moment, cette énergie, tout ça. Tout ça m’émeut, profondément.
Je me sens heureuse. Apaisée. Aimée.
Je me sens bien avec Bella avec moi. J’accueille cette partie de moi qui me fait si peur, depuis si longtemps.
Glin-glin-glin.
Je dis un grand MERCI !!!
Sans transition, j’en reviens au sujet du jour : Dame liberté. Parce que je ne vous en ai pas beaucoup parlé, de liberté. Je vais remédier à ce manque de suite, car aujourd’hui, la formatrice aborde les 10 façons de devenir conscient de notre manque de liberté.
10 !
Rendez-vous compte !! On a plein d’opportunités pour se rendre compte qu’on se boycotte dans notre liberté et donc d’être plus libre.
Pas génial ?
La 1ère, je vous la partage parce qu’elle est terrible celle-là.
…ce qui, sachez-le, sous-entend que je ne vais pas vous partager les autres.
Vous savez où trouver les 9 manquantes… dans l’atelier quand vous le ferez !
La 1ère, je disais donc, est terrible parce qu’elle est très très très très ancrée dans chacun d’entre nous. Je parle de la loyauté familiale. On nous apprit à être des gens loyaux à la culture de notre famille, à garder les secrets de famille, à suivre à la lettre les croyances familiales, et à quelques autres trucs.
La loyauté familiale nous empêche de penser par nous-mêmes. De répondre à nos besoins. Et donc, d’être libre.
Or nous, ce qu’on veut, c’est précisément ça, être libre ! Pas vrai ?
Alors vous savez ce que la formatrice nous conseille de faire ?
Pour sortir de la loyauté familiale, et donc être libre, elle nous conseille d’utiliser notre libre arbitre. Elle nous encourage à nous autoriser à nous donner ce droit et mener notre vie selon nos besoins. Parce que, nous dit-elle, la vraie liberté, c’est d’être loyal à soi-même. Être intègre en priorité avec soi.
Être libre, c’est faire des choix en fonction de soi et de ses besoins.
Utiliser son libre arbitre est une des façons de retrouver sa liberté. Une parmi d’autres. La formatrice développe d’autres façons de retrouver sa liberté, dont la notion de motivation, la découverte des peurs, entre autres. Mais moi, c’est le libre arbitre qui me parle particulièrement. Alors les autres, c’est comme pour les 10 façons de devenir conscient de notre manque de liberté…vous les découvrirez plus en détail quand vous ferez l’atelier.
Au début de l’atelier, j’étais sûre d’une chose : la liberté avait quelque chose à voir avec moi. La liberté je ne peux pas attendre que l’autre ou les circonstances me l’offrent.
En cette fin d’atelier, je peux vous le confirmer : la liberté est en chacun d’entre nous. Tout le monde a accès à la liberté parce qu’être libre, c’est s’autoriser à être soi, à chaque instant.
Et être soi s’exprime en faisant des choix par amour pour soi.
Pas par peur de quelque chose.
L’autre n’a rien à voir là-dedans.
Alors, pourquoi ne pas se donner ce droit d’être libre en étant simplement soi-même ?
C’est sur cette question que se termine cet atelier duquel je repars épuisée et avec cette sensation d’avoir mis une énorme lumière sur certaines de mes peurs. Et cette lumière me rendra plus libre, je le sais.
Dame liberté vit en moi.
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