44 - Les jeudis avec Lise

5 novembre 2021

 

Aujourd’hui, j’ai un rendez-vous en visio avec Monica SHIELDS, la PDG d’ETC. 

Il y a quelques semaines, j’ai envoyé mon CV à Jean-Pierre en lui disant que je voulais m’investir dans le déploiement d’ETC dans le monde. Le blogue est un moyen de le faire, mais je veux faire plus. Et gros avantage, je vais bientôt avoir pleiiiin de temps pour le faire. J’arrête de travailler dans 1 mois.

Bref, Jean-Pierre a transmis mon CV à Monica qui m’a écrit pour me demander : « Comment peux-tu nous aider à faire connaître l’école ? ».

Je réfléchis à plusieurs options, mais en parlant avec un ami, une idée me vient. Et cette idée me plait beaucoup.

Je vais proposer à Monica de faire de courtes vidéos pour la chaîne YouTube de l’école, dans lesquelles j’interrogerai Lise sur des sujets tels que la spiritualité, le pardon, les blessures (…). Je veux faire 1 vidéo par semaine pour que les gens puissent avoir accès à l’enseignement de Lise par Lise, et connaître son point de vue sur différents sujets. 

Me voilà donc en train de faire un mail à Monica auquel elle répond : « On fait une visio pour en parler ».

Bien.

La visio en question est donc aujourd’hui et décalage horaire oblige, on ne fait pas ça à 9h du matin.

Le stress monte.

Je n’ai jamais parlé à Monica, hormis en mail. Et Monica, je le sais parce que Lise le dit tout le temps, c’est l’efficacité incarnée.

Je me mets une petite pression en me disant que je n’ai pas trop intérêt à me planter parce que le temps de Monica a l’air précieux.

En vrai, je me mets une bonne dose de pression, mais surtout je suis excitée comme pas possible !!

Quand Monica apparaît sur mon écran, et bien, figurez-vous que ça fait WOW. Exit la pression et le stress : je suis trop heureuse de parler avec elle de mon projet. Projet qu’elle a validé. Et projet que Lise a validé.

Donc, les amis, je vais faire des vidéos avec Lise pour la chaîne YouTube de l’école. On décide avec Monica qu’on fera quand même un test avant de se lancer dans les tournages des 52 vidéos prévues (1 par semaine pendant 1 an). « Je vais voir avec Lise ses dispos » me dit-elle.

Bien bien.

Puis vient la question du titre des vidéos. J’avais proposé « Les questions d’MJ »…un peu prétentieux, mais je commence à accepter cet aspect de moi alors, pourquoi pas… sauf que pas assez vendeur. MJ face à Lise Bourbeau, pas de discussion possible, le potentiel vendeur, c’est Lise qui l’a. Donc on décide que le titre sera quelque chose se rapprochant de « Le moment hebdomadaire avec Lise ». On souhaite que le nom de Lise apparaisse, ainsi que la notion de récurrence. À l’heure où j’écris ces lignes, le titre retenu sera finalement : « Les jeudis avec Lise et Marie-Julie ».

Et enfin, nous abordons le thème de cette vidéo test qui sera : « Lise, on est censé faire quoi avec nos blessures ? ».

Voilà, ¼ d’heure d’entretien et c’est plié.

Je confirme les dires de Lise : Monica est une femme efficace ! J’aurais pu tailler le bout de gras avec elle encore un moment…c’est quand même assez sympa de discuter avec Monica… et cet accent, il me fait toujours autant rêver ! 

Dans la lignée de cet entretien suivront quelques échanges mails sur le décor, l’organisation.

Bref, le stress qui était déjà bien là monte d’un cran, d’autant que le test avec Lise est fixé à la soirée du 15 novembre. Ça ne me laisse pas un max de temps pour devenir Oprah Winfrey !

Le stress monte encore d’un cran quand je réalise ça : 10 jours.

Entre nous, vouloir devenir Oprah Winfrey, c’est déjà un niveau d’ambition de mégalo ; mais vouloir devenir Oprah en moins de 10 jours, ça relève de la folie. Alors le stress est bel et bien là. Scotché à moi.

Je vais quand même parler à ma petite MJ et lui expliquer que l’adulte que je suis gère.

Et puis je me souviens de cette image que j’ai de Lise : une joueuse de la Vie. Une femme qui expérimente et voit ce que ça donne. Et je me dis que cette interview est un jeu, et que je vais le jouer avec une joueuse professionnelle, alors que, quoiqu’il arrive, ça va aller !!

Et comme pour me confirmer qu’il ne faut pas prendre les choses au sérieux, au moment où j’écris ces lignes, je reçois un mail de mon opérateur téléphonique avec pour objet : « A quoi vous jouez Marie-Julie ? ».

Je joue à ma Vie ! 

 

11 novembre 2021


Jour férié en France, mais pas au Québec : aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Alexandra, la technicienne des plateformes ETC, pour apprendre à enregistrer l’interview.

Alexandra, c’est la patience !

Elle prend le temps de m’expliquer où appuyer, quand. Et elle fait ça avec cet accent qui me fait planer. J’adore !

Elle me propose de tester si l’enregistrement fonctionne correctement : si le son est bon, si on voit bien les 2 personnes à l’écran (…).

Le test est un échec. On ne voit que moi à l’écran. Or le but, c’est de voir Lise et moi.

On recommence.

Échec. Encore.

Charlène, conseillère en marketing chez ETC, vient à notre secours. Double dose d’accent québécois. Échec ou pas, moi je plane de bonheur ! Parlez, parlez les filles, vous me rendez heureuse !

Toujours est-il que le test est un nouvel échec : il n’y a toujours que moi à l’écran.

Alexandra décide de prendre les choses en main de son côté et de me faire signe quand elle aura trouvé la solution à ce problème.

Un moment plus tard, je reçois un message d’elle qui me dit : « Après le test N°5924, ça fonctionne finalement !! Youpi ! ».

Houra ! On va pouvoir faire ces vidéos !

 

Et puis les jours passent…

 

Et plus les jours passent, plus je suis stressée.

Intervieweuse, ça s’apprend non ?

Question légitimité à interviewer Lise Bourbeau, je ne me sens pas au top là.

Bon, Oprah a bien commencé. À un moment donné, il faut se lancer. Je me dis que je vais vivre une nouvelle expérience, que ça va être enrichissant, et en toute honnêteté, malgré mon stress, je le crois : cette expérience va être géniale ! 

 

15 novembre 2021

Jour J

 

Interviewer Lise m’enthousiasme vraiment.

Je trouve qu’on n’a pas beaucoup accès à elle, alors je suis profondément heureuse de pouvoir faire ces vidéos qui offriront un peu plus de cette dame aux étudiants de l’école et à toutes les personnes qui le souhaitent.

Mais définitivement, malgré l’enthousiasme, je suis stressée !!

Je prépare les questions que je veux lui poser. Je me prépare tout court en respirant, méditant, en essayant de sortir de cet état de stress.

 

19h


Je me connecte et ça y est, Lise est devant moi.

Je respire.

Elle est détendue, souriante et pragmatique.

On parle de l’interview qui va suivre et elle me demande si j’ai préparé des questions. Je lui dis que « oui » en lui montrant tous mes papiers.

Elle me demande lesquelles et quand je lui lis la 1re question, elle me dit : « Non, non, ça on ne va pas en parler. »

Bien.

Elle est d’accord sur les 3 dernières questions, mais me dit : « Tu sais, le mieux, c’est que tu ailles avec le flow. Dans les interviews, des fois, quand les questions sont préparées, ça ne colle pas avec ce que je viens de dire, alors c’est mieux d’aller avec le flow ».

Oui, moi je veux bien aller avec le flow, mais je suis stressée, alors je vais aussi aller avec mes fiches et mes questions !

Oprah, elle a toujours des notes à la main. Elle ne doit pas faire qu’aller qu’avec le flow !

Je me rassure comme je peux. 

Je lance l’enregistrement et l’interview commence.

J’y suis.

J’interviewe Lise.

Je fais une petite introduction et je pose la question qui englobe le thème du jour : « Lise, on est censé faire quoi avec nos blessures ? ».

Et là, Lise est lancée, on ne l’arrête plus. Elle parle, parle, parle !! Je vais avec le flow mais poser une question à Lise, ce n’est pas simple tellement elle parle !

Mes yeux vont de Lise à l’horloge : les minutes passent. L’interview est censée durer 15 minutes.

Je vois l’heure qui tourne, j’écoute Lise parler et je me dis que je n’ai pas encore posé la 2e question.

Dans ses explications, elle commence à dévier sur le sujet du « Miroir » : là je la coupe, paniquée ! « Non non Lise, on parlera du Miroir une autre fois, on n’a pas le temps là ! ».

J’en profite pour caler une question à la laquelle, évidemment, elle a une réponse qui comprend beaucoup de mots, de phrases et donc de minutes !! Et l’heure tourne. Le quart d’heure est écoulé. Lise parle toujours.

Et moi, je veux lui poser une autre question. Que je réussis à poser au milieu de son flux de paroles.

Puis, vraiment, en regardant l’heure, il est temps de conclure, donc de couper Lise.

Aie aie aie !!!

Comment ferait Oprah dans ce cas ?

Perso, je ne sais plus comment je fais, toujours est-il que je reprends la parole, dis Merci Lise, rajoute deux trois trucs et coupe l’enregistrement.

Dingue ! Pas facile d’interviewer quelqu’un ! 

Après l’enregistrement, on reste un peu ensemble pour débriefer et parler de l’organisation de la suite.

Il y a 52 interviews à faire en tout. Lise sort son agenda, on définit des périodes.

Puis elle me dit, de la façon la plus détendue qui soit : « On va faire 5 enregistrements par demi-journée, donc ça fait 10 demi-journées. Mais selon mon agenda, on pourra faire les 5 prévues, puis en rajouter 5 autres en suivant si je peux. On verra au moment. »

Hein ?

Comment ça « on verra au moment » ?

Je souris, je souris.

Je dis : « Oui oui Lise, parfait, on fait comme ça. »

Mais au fond de moi, je me dis : « On verra au moment ? Ah non non non, pas d’impro là !! Moi j’ai besoin de me préparer !! ».

Panique à bord, mais je n’ose pas le dire à Lise.

Et puis, une partie de moi ressent la décontraction de cette femme qui joue, qui prend les choses comme elles arrivent, qui vit avec son cœur. Et je me dis, « Lâche, Lise a raison, va avec le flow. Si la Vie te fait vivre les choses comme ça, c’est que tu peux le gérer. »

Alors finalement, je me dis « Oui Lise, faisons comme ça » avec la certitude que c’est la façon dont les choses doivent se passer pour moi dans cette expérience-là.

On se dit au revoir et j’éteins mon ordinateur riche d’une nouvelle expérience : interviewer quelqu’un. Riche d’un moment privilégié avec Lise. Riche d’un nouveau travail sur moi : me confronter à mon image, ma voix, ma façon de communiquer, et m’exposer. 

Dans la soirée, Alexandra m’envoie la vidéo de l’interview et c’est dur pour moi de me regarder. Je suis très critique envers moi-même au début et puis au final, je me dis « Tu gères MJ ! Tu te lances des défis, tu vas au bout, tu le fais du mieux que tu peux. Sois juste fière de toi ! ».

Et ce soir, à l’enthousiasme vient se mêler de la fierté.

Moi qui ai peur de prendre la parole en public, de m’exposer, je me plonge un peu plus au cœur de mes peurs, et je vais avec elles, tranquillement, dans cette nouvelle expérience que m’offre la Vie.

Glin-glin-glin

Merci ! 

 

Lundi 3 janvier 2022

 

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Lise pour enregistrer 5 interviews. Et aujourd’hui, ce n’est plus un test : on fait les vidéos définitives.

Alexandra m’a donné un accès ZOOM. Je dois me connecter pour 16h, heure de France. Vers 15h20, je me dis qu’il serait bon que je me connecte avec un peu d’avance, au cas où.

Si j’avais su ce que « au cas où » allait signifier, je me serais connecté bien plus tôt !!

 15h20.

Me voilà donc devant mon ordinateur, en train de renseigner les accès ZOOM. Je rentre le mail, le mot de passe, et je valide.

Et normalement, quand je valide, j’accède à ZOOM, à la salle d’interview, et donc à Lise.

Mais aujourd’hui, quand je valide, je n’accède à rien du tout : ZOOM me demande un code de vérification. Code qui a été envoyé à l’adresse mail d’Alexandra, qui est elle-même en vacances.

En fait, tout le monde chez ETC est en vacances !

Bon.

Je réessaye, des fois que…

Mais ZOOM me demande toujours ce code auquel je n’ai pas accès.

Bon bon.

Mon stress monte légèrement, mais étonnement pas autant que ce que j’aurais pu imaginer.

Je me dis que tout ça arrive pour une raison. Je deviens philosophe !

15h30.

Je réfléchis à comment faire pour accéder à ce code…parce que, même s’il y a une bonne raison à tout, l’heure tourne…

Alexandra m’avait donné son accès Messenger si besoin, et comme là, j’ai besoin, je lui envoie un message.

Le hic : elle n’est pas connectée.

Bon bon bon.

Je vais sur Skype et je vois que Jean-Pierre s’est connecté il y a moins d’une heure : je décide de lui écrire. Ainsi qu’à Monica. Je multiplie mes chances d’accéder à quelqu’un d’ETC !

Puis, très vite, je décide d’appeler l’école : même si tout le monde est vacances, je me dis que Lise est peut-être dans les locaux.

Répondeur.

Bien bien.

15h40.

Ma réflexion me fait dire que peut-être, Jean-Pierre et Monica sont des gens connectés et même avec un peu de chance, hyper connectés. Donc si je leur envoie un mail, ils vont le lire. De suite.

Je leur envoie un mail.

Au bout d’une minute, pas de réponse. Ils ne sont pas assez hyper connectés à mon goût.

15h43.

Je décide d’appeler l’organisateur : je me dis que lui pourra me dire comment contacter quelqu’un au Québec.

À ce stade, mon seul vrai stress est d’imaginer Lise qui m’attend sagement devant son écran en train de se demander : « Tabernacle, mais qu’est-ce qu’elle fait ? ».

(Lise ne dirait jamais cela, mais c’est ce que Loustic s’imagine)

J’avoue, je ne suis pas encore assez responsable pour assumer de poser un lapin à Lise Bourbeau.

J’ai donc l’organisateur au téléphone qui de but en blanc me dit qu’il n’a pas beaucoup de temps… et ça tombe bien, moi non plus !!

Il me donne le mail de Lise et le numéro de Jean-Pierre, et me dit : « Bon allé salut, j’ai un rdv ! ».

À ce stade, entre nous, je me demande si c’est une caméra cachée, si ETC veut vérifier ma capacité à gérer mon stress en mode « On va voir si elle arrive à appliquer les outils ETC »

Parce que là, rendez-vous compte, je m’apprête à envoyer un mail à Lise Bourbeau, mail que je ne suis pas censée avoir. Et comme je n’ai aucune garantie qu’elle lise ses mails dans la seconde, je m’apprête aussi à utiliser le numéro personnel de Jean-Pierre, que je ne suis pas censée avoir non plus et de le déranger pendant ses vacances.

Mes copines « peur de déranger », « peur de ne pas être à la hauteur » sont au garde à vous !

15h51.

J’envoie un mail à Lise. Mail qui atterri direct dans ses spams me dira-t-elle plus tard.

15h54.

J’envoie un message Whatsapp à Jean-Pierre. Comme il ne répond pas dans la seconde, je prends mon courage à deux mains, et je l’appelle.

Quand Jean-Pierre décroche, je ne m’encombre pas de politesse : « Je ne peux pas accéder à ZOOM et il faut prévenir Lise !!! ».

S’en suivent des tests de son côté, de mon côté. Un « Je te rappelle ». Il me rappelle. Tout ça pour que je puisse enfin me connecter à la salle ZOOM, face à une Lise ultra détendue, à 16h20.

Bilan de l’expérience, j’ai eu la preuve que je gère beaucoup mieux mon stress, et mes copines les peurs !

Je suis fière de moi ! Il y a un an, cet épisode m’aurait donné des sueurs froides.  J’ai fait confiance à la Vie pour m’aider et tout s’est finalement très bien passé.

Glin-glin-glin

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